1. Le stage de Clara (1)


    Datte: 12/03/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: phildomi, Source: Xstory

    ... j’ai un message.
    
    — Salut Clara, c’est Max... bon dommage, j’aurai bien aimé te voir... une prochaine fois alors... bisous.
    
    J’efface le message et laisse le portable dans le tiroir à la maison.
    
    Le uber m’attend. Arrivée à la gare, j’attends sur le quai que mon train arrive. Le trajet n’est pas très long, je dois arriver à 9H. J’en profite pour dormir dans le train, il n’y a pratiquement personne. Je me réveille à 8H30, le stress monte, dans une demi-heure, je serais fixée, je saurais si le stage me convient.
    
    Je descends du train avec mon sac à main en bandoulière. A la sortie de la gare, il n’y a personne. Je m’assois sur un banc qui se trouve au pied d’un arbre et j’attends. Cela fait un bon quart d’heure que je suis là, quand je vois un tracteur avec une bétaillère arriver. Il s’arrête à mon niveau. L’homme sort de sa cabine et vient vers moi. Il n’est pas jeune, il doit avoir 45, 50 ans, mais très svelte. Il a sa tenue de travail, une cote et des bottes. Son regard noir me fait froid dans le dos.
    
    — Tu es Clara ?
    
    Son ton est froid, glacial. Je ne peux faire qu’un hochement de tête. Il prend mon sac à main, ouvre la petite porte sur le côté de la bétaillère.
    
    — Monte.
    
    L’odeur est très forte, j’hésite. Il me met la main aux fesses et me pousse à l’intérieur. Je dois me faire une place au milieu des cochons. La porte est refermée, le tracteur démarre. Je suis bousculée, les cochons se frottent contre mes jambes, j’ai peur de me faire mordre. ...
    ... J’écarte les jambes pour avoir plus d’équilibre et me tiens comme je peux pour ne pas tomber.
    
    Le trajet me semble une éternité. Les cochons n’arrêtent pas de bouger dans tous les sens. J’ai du mal à tenir l’équilibre. D’un seul coup, je me suis retrouvée par terre, la remorque a dû passer dans un nid-de-poule et j’ai été déséquilibrée. Les cochons se sont poussés au moment de ma chute. Je me suis retrouvé les fesses dans le fumier. J’arrive difficilement à me remettre debout. Je suis sale, je pue, j’ai la même odeur que les cochons.
    
    Le tracteur s’arrête. J’entends la portière claquer puis plus un bruit. Les cochons sont calmes.
    
    Je n’ai pas de montre, je n’ai aucune idée du temps qui passe. Suis-je restée une demi-heure, une heure dans cette bétaillère ? Je ne sais pas, mais cela m’a paru très long.
    
    Enfin, la porte battante à l’arrière s’ouvre. Le fermier rentre, pousse les cochons et moi en même temps. Je me retrouve dans la porcherie. Les cochons sont parqués dans des box. Le fermier me pousse sans ménagement dans un box. Il est petit avec des murs de 1,50 m de haut. Il n’y a même pas de paille fraiche. Le box a servi pour les cochons avant. La paille est pleine de pisses et de crotte. Le fermier referme la porte avec 4 verrous. Cela fait longtemps que je suis debout, je m’assois et encore une fois, j’attends. Je commence à avoir faim, il ne doit pas être loin de midi.
    
    Si je fais le point de la matinée, je n’ai fait qu’attendre. Mon stage démarre bizarrement. 
«12»