Mémoires d'une jeune suceuse (3)
Datte: 11/03/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: JeuneSuceuse, Source: Xstory
S’il m’est une facilité dans notre relation, c’est bien celle que je ressens pour m’adapter et "devenir" l’incarnation du fantasme de mon homme, comme demandé par lui dans le "manuel" dont je vous ai parlé. Il semble, à l’entendre, que j’y présente d’ailleurs des dispositions particulières...
Néanmoins, quand il repart pour la semaine, les choses sont pour moi beaucoup plus difficiles. D’abord parce qu’il me manque terriblement (je n’écris pas ça parce que tu vas me lire, Amour, tu le sais que tu me manques, n’est-ce pas ?). Mais aussi parce ce que je me retrouve seule devant cet écran, et que je dois me débrouiller avec deux obsessions qui encombrent mon esprit :
La première, c’est que lorsque j’écris, plusieurs semaines ont parfois passé depuis l’événement que je vous raconte ; un délai qu’augmente encore le temps de ma rédaction, celui de la relecture du site (merci à vous pour votre boulot et vos encouragements...!), et celui de la publication.
Autant vous dire que ce laps de temps permet chaque fois à une foule de cochonneries réclamées et/ou subies volontairement d’être venue s’ajouter à ma jeune expérience, et qu’avec celles que je n’ai pas encore pris la peine de vous retranscrire, chaque nouveau chapitre implique un choix difficile pour moi, si l’on considère l’impatience que me confère mon âge, à tout vous dire ici... ou du moins tout ce qu’il permet.
Mon chéri me dit, lui, que l’excitation due à la "nouveauté" de cette vie et de ma "condition" en ...
... sa présence finira sans doute par se dissiper chez moi, comme aussi viendra à faner mon empressement, avec la maturité. Je n’en crois pas un mot, mais n’importe...
En outre, ma seconde difficulté en ce moment, c’est cette espèce de soumission dans l’absence, que suggèrent les limites du consentement de mon homme, entre ce que je peux vous raconter ou non, et, désormais, de ce qu’il me faut faire de vos commentaires, et de vos messages...
Cet aparté soit donc, pour votre réponse, à tous et toutes...
Ce matin, mon homme en a en quelque sorte réglé le problème. Mais s’il a ainsi supprimé un gros dilemme, mon empressement comme l’excitation qu’éveillent en moi vos messages me sont comme une torture, à laquelle il faudra bien pourtant me résigner...
Je vous explique en deux mots...
On avait commencé à en parler il y a quinze jours :
— Je ne vais quand même pas faire de toi une Suceuse publique !
— C’est pourtant pas l’envie qui m’en manque, mais si tous pouvaient être toi, ce serait plus facile de la satisfaire...
— Et moi, j’ai pas envie de te frustrer ni de t’enfermer dans ta sexualité, mais pour l’instant, on est d’accord qu’on reste sur une relation exclusive...?
— C’est toi que j’ai marié et c’est toi que j’aime ! Mais dans les pipes, tu dis trop souvent que t’aimerais me partager, me prêter... J’crois bien que t’as fini par m’en donner vraiment l’envie...
— Ben on a qu’à y réfléchir chacun de son côté, on verra bien, mais ensemble toujours... ...