Passive au lit - Histoires de Sexe

Passive au lit

... veille du jour J, de sa propre initiative, elle était allée chez son esthéticienne, pour rafraichir son adorable ticket de métro.

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Le jour tant redouté par Léa est arrivé…

La soirée est réservée aux couples, à leur arrivée, ils déposent leurs manteaux, Léa se sent immédiatement vulnérable, offerte. Quand elle se regarde dans le grand miroir du vestiaire, elle est paniquée : sa robe ne cache rien, elle est comme nue, ses tétons sont érigés et semblent vouloir transpercer la fine dentelle, ses escarpins l’obligent à se déhancher lorsqu’elle marche. Elle se dit qu’elle ressemble à une pute… Elle voudrait s’enfuir…

À leur entrée dans le bar-salon, les conversations s’arrêtent instantanément, on n’entend plus que la musique d’ambiance, quelques murmures admiratifs, et le bruit du shaker secoué par le barman. Le regard fasciné des clients accompagne Léa jusqu’au grand canapé où Nicolas a choisi de les installer.

Ce canapé est déjà occupé par une très belle femme, la trentaine. Ils se saluent, et la femme s’adresse à Nicolas avec un sourire engageant :

— Votre compagne est vraiment superbe, son entrée a stoppé net les conversations, ce n’est pas un mince exploit ! Je m’appelle Éva.
— La robe affriolante qu’a choisie Léa doit certainement y être pour beaucoup, répond Nicolas… Il faut dire que c’est notre première sortie en club, nous ne connaissons pas les codes vestimentaires.

Léa n’ose pas protester, elle rougit. Éva la défend :

— Il n’y a pas à ...

... proprement parler de code vestimentaire pour les dames, sinon d’être sexy, et avec un corps comme celui de votre compagne, on peut tout se permettre, même de se promener nue.

Nicolas, malicieux, saisit l’occasion :

— Tu vois ce qu’il te reste à faire, mon amour… le vestiaire est à deux pas…

Les propos de Nicolas accentuent le malaise de Léa, et ce, d’autant plus que des couples s’arrêtent devant eux, essayant de capter leurs regards. Elle n’ose plus lever les yeux, elle lui demande :

— Nicolas, pourrais-tu aller nous chercher des rafraîchissements ?
— Bien sûr ! Que souhaitez-vous boire, mesdames ?

Pendant que Nicolas part chercher les consommations, Éva se rapproche de Léa, l’observe un instant et lui dit :

— J’espère ne pas vous avoir embarrassée avec mon compliment… J’étais vraiment sincère : je vous trouve très belle. D’ailleurs, je ne suis pas la seule à le penser, vous n’aurez qu’à lever les yeux pour vous en convaincre…

Elle n’a pas besoin de regarder, elle sait que depuis le départ de Nicolas, des couples défilent devant le canapé, Éva, décline très poliment les invitations qui leur sont faites, et questionne Léa :

— Êtes-vous venus simplement en observateurs ?
— Pas que, Nicolas veut que… nous voulons…

Elle se reprend, n’arrive pas à trouver les mots pour terminer sa phrase sans être trop explicite. Éva ressent le malaise de Léa. Elle veut l’aider :

— Rassurez-vous ! Ici, vous ne ferez que ce que vous avez envie de faire… Une femme, ...