Petits poèmes érotiques
Datte: 12/08/2018,
Catégories:
f,
fh,
amour,
volupté,
Oral
poésie,
Humour
Auteur: Macapi, Source: Revebebe
Tendre fruit
Juteuse corrosive
Mon orange en moitié
Ma jolie si lascive
Prends ma bouche en pitié !
Tendre fruit chair pulpeuse
Si fragile parfois
Si sensible amoureuse
Ta peau que j’entrevois.
Tu seras dans ma bouche
Comme un nectar des dieux
À table sous la douche
Un plaisir pour les yeux.
Te croquer toute entière
Comme un péché mignon
Voir s’ouvrir pour me plaire
Ta chair à l’abandon.
Fille-femme
Visage angélique et corps de déesse
Dans son innocence elle est impudeur
Et sa douce main cherche la caresse
Dans son lit douillet comme une torpeur.
Ni fille ni femme elle sait sourire
Pour faire plaisir au jardin secret
D’un homme trop vieux auquel elle aspire
Perdre sa jeunesse avec un regret.
Plaisir solitaire et bonheur coupable
D’une fille pure encore une enfant
Ignorant l’amour dont elle est capable
Dans les bras offerts d’un futur amant.
Coquine mutine et parfois trop belle
Elle attend toujours son initiation
Au plaisir à deux où l’odeur se mêle
Où le corps devient centre d’attention.
Manque d’expérience
Tout près de cent degrés,
Par-devant, il se dresse,
Fier et jeune, membré,
Assoiffé de tendresse.
Dur, solide et vibrant,
Doucement il s’approche,
Il cherche en tâtonnant,
Enfin il s’y accroche.
Il poursuit son chemin,
Trouve la route humide,
Se retourne en câlin,
Ne reste que le vide.
Fuite dans le moteur,
Fusion avec la ...
... route,
Il y met plus d’ardeur,
Il arrive sans doute.
Désynchronisation,
Un excès de vitesse,
Un manque d’attention,
Il faudrait la souplesse.
Pour la prochaine fois,
Car ici tout termine,
Il n’avait pas le choix,
Elle était trop divine
Un jour pas comme les autres
Nous serons ensemble en ce jour
Où je te ferai la promesse
De te donner un pur amour
Jusqu’à ma tendre vieillesse.
Nous pourrons alors partager,
Main dans la main, la même chambre
Et facilement soulager
Tous les désirs de ton cher membre.
Je serai tout feu, tout ardeur,
Quand je verrai ta belle bouche
S’oublier sur moi sans pudeur
Pour qu’enfin, sur toi, je me couche.
Et nous sombrerons dans l’oubli
En voyageant dans l’autre monde
Où il n’y a rien, rien qu’un cri
Au moment même où il m’inonde.
Je ris, je pleure, et c’est trop beau,
Il faudra que je recommence,
D’abord je lècherai ta peau
En te chantant mon indécence.
Tu me supplieras d’arrêter,
Mais je possèderai ta langue
Et je te verrai haleter
Et je verrai ton corps qui tangue.
Et puis il se réveillera
Avec l’envie qui le démange,
Alors il se retrouvera
Dans une bouche qui le mange.
Dans ce monde de sensations,
Nous resterons, un jour, une heure,
Jusqu’à ce que nous nous lassions,
Jusqu’à ce que le désir meure.
Nous nous coucherons pour dormir,
Unis dans la même détente
Après nous être fait frémir
Bien au-delà de toute attente.
À ...