1. Les bonheurs de Sophie(1)


    Datte: 12/08/2018, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Modianorouge, Source: Hds

    ... avait ouvert les yeux en lui avouant qu’il n’avait pas su résister aux avances de la belle salope et il n’était pas le seul. La liste des mecs qui l’avaient baisée dans le dos de Phil était particulièrement longue. Il avait exigé des explications, Caroline lui avait ri au nez et pour toute justification avait fait ses valises. Il s’était juré de ne plus jamais tomber amoureux. Il était hors de question de trahir cette promesse. Pas de sentiments pour cette engeance ensorcelante ? Vraiment ? Il vérifie que le bouton qui permet de varier l’intensité des vibrations fonctionne. Et il retourne retrouver sa patiente.
    
    Elle remarque l’objet, le regarde circonspecte mais l’innocente n’en imagine pas l’usage.
    
    Elle est particulièrement tendue. Pour la rassurer, souriant, amical :
    
    « Tu n’as vraiment pas soif ?
    
    - Non merci.
    
    - Allons ! Un coca ? Une bière ?
    
    - Alors un verre d’eau s’il vous plait.
    
    - Je dois avoir un fond de menthe. Tu veux ?
    
    - Non, non. Ça ira comme ça.
    
    - Tu n’aimes pas la menthe ?
    
    - Si mais, je ne veux pas…
    
    - Et bien, moi je veux ! »
    
    La timide porte le verre à sa bouche. L’homme assoiffé se délecte de la pulpe des lèvres qui, tout en délicatesse, aspire le liquide vert. Les yeux, pépites digne d’un rêve de chercheur d’or, le remercient. Son extrême réserve, sanctuarise un rien : la joliesse de la bouche et la mignonnerie du nez qui troussent une petite moue en une essence de sensualité, un jeu de lumière sur les prunelles de la ...
    ... douce pimprenelle, un mouvement du cou gracile, pareil à un souffle tiède sur le flou de sa crinière noire, mais aussi la voix retenue et si câline, l’ensemble compose un parfait tempo de tendresse !
    
    « Au fait, quel est ton prénom ?
    
    - Sophie, Monsieur. »
    
    Elle rougit, baisse les yeux ; ce trouble typiquement féminin témoigne d’une attente à l’encontre de l’homme. Même informulée, il serait criminel de la décevoir. Phil n’a aucun doute sur la destination. Mais s’il entrevoit le Paradis, il en est si éloigné. Quel chemin emprunter ? Il n’a pas le droit de tâtonner. Il doit au contraire s’appuyer sur le manque d’assurance de la magnifique poupée. Il n’a encore jamais été dominant avec une femme. Ici encore, il n’entend pas imposer sa volonté, juste enjoindre la jeune fille à obéir à une loi universelle. S’il échoue, il sera malheureux car il la condamnera à l’insatisfaction, à l’affliction. Il pose le vibromasseur sur la table et d’une voix qui n’admet pas la contradiction :
    
    « Déshabille-toi Sophie ! »
    
    Il s’attend à ce qu’elle refuse et offusquée :
    
    « Mais, non Monsieur ! »
    
    - Ne dois-tu pas m’obéir ?
    
    - Si… mais !
    
    - Justement il n’y a pas de mais. Si tu veux être… guéri, j’exige un dévouement complet.
    
    - Mais… Pas ça… C’est… C’est impossible.
    
    - C’est moi et moi seul qui détermine ce qui est possible et ne l’est pas. Comment pourrais-tu prétendre savoir ce qui est bon ou mauvais pour toi ? Serais-tu arrogante ?
    
    - Non Monsieur.
    
    - Tu admets ton ...