Une voisine délicieuse (3) - Histoires de Sexe

Une voisine délicieuse (3)

Toujours à mon domicile, toujours à bricoler (en même temps je suis artisan et mon domicile est mon atelier), je n’ai pas croisé Marine dans la rue pour promener le chien, aller chercher les enfants à l’école, etc. Je ne cours pas après elle comme un petit chien affamé, mais j’avoue que je ne peux me la sortir de la tête. Par exemple quand je suis dans ma chambre, j’ai vu sur le portail du garage de la voisine. À chaque fois que j’entends le portail grincer, je ne peux m’empêcher de tourner la tête. Quand c’est sa mère Monique, je ne joue pas les commères, par contre quand c’est Marine, je ne peux m’empêcher de l’admirer, le vent balayant ses cheveux, le soleil la faisant briller. Faut que je me calme je suis en train de devenir accro là.

Toujours est-il que cela fait plusieurs jours que je ne l’ai pas croisé. J’ai croisé Monique, ai beaucoup discuter avec elle de tout et de rien, lui ai demandé des nouvelles des petits enfants, de l’ambiance entre Marine et son mari, etc. Mais pas de Marine à l’horizon, elle a l’air de courir partout en ce moment.

Au final, plus d’une semaine s’écoule (neufs jours précisément), avant que Marine sonne à nouveau à la porte. Je viens la voir, lui ouvre, et bien sûr lui propose un café :

— En tout bien tout honneur bien sûr, ne t’inquiètes pas.

Lui dis-je histoire qu’elle ne pense pas que c’est juste pour la "sauter". Elle accepte, nous rentrons, je fais deux cafés. Nous nous installons à la table de la salle à manger, discutons ...

... de tout et de rien, comment vont les enfants, comment ça va avec Bernard (son mari), etc.

Je pose une main sur la sienne, la regarde dans les yeux, et lui dit cash :

— Tu sais, je ne cherche pas à m’immiscer dans ta vie, que ce soit avec tes enfants ou ton mari, je te demande ça comme un ami le ferait. Je sais que même si je n’ai que 25 ans, ta mère m’a déjà demandé des conseils poneys pour Élise, ou des conseils pour Raphaël et son "jeu vidéo débile" (j’ai accentué en faisant des guillemets avec ma main libre). Honnêtement, je vous apprécie beaucoup toi comme ta mère, ta sœur, tes enfants, et mon côté humaniste déteste au plus haut point la souffrance, surtout celle d’une femme. Comme je te l’ai dit la dernière fois, c’est aussi pour soulager ta mère en plus de toi, que j’ai pris Raphaël sous le bras pour le sortir de son jeu, et pouvoir vous faire faire une pause à Monique et toi.

— J’en suis consciente ne t’inquiètes pas, non je ne viens pas te voir pour te faire des reproches, mais plutôt pour parler de ce qui s’est passé la dernière fois (elle enlève sa main de sous la mienne et la prend dans la sienne). Honnêtement ça a dérapé, je n’aurai jamais pensé tromper mon mari, encore moins avec un "petit jeune". J’ai presque le double de ton âge, mais pourtant tu m’as appris beaucoup sur mon corps et sur ce que je peux ressentir. Alors je tenais à te remercier. Je ne dois être qu’une conquête de plus pour toi, mais pour moi ça a beaucoup apporté.

— Ho non non non, ...