Une mère pas comme les autres... (26)
Datte: 22/02/2022,
Catégories:
Inceste / Tabou
Auteur: AlexisPC, Source: Xstory
... vengeur.
«Sorry seems to be the hardest word »….La mélodie résonnait entre mes tympans mais ne m’apportait aucun réconfort tandis que j’allais volontairement à l’échafaud, la lame de la guillotine déjà en place au-dessus de mon cou.
- Anaïs ? Manon ? Je … Je suis vraiment et sincèrement désolé pour les paroles blessantes et insultantes que je viens de proférer à votre égard. La colère est visiblement toujours aussi mauvaise conseillère lorsqu’il s’agit d’agir avec raison et prudence. Je l’ai pourtant laissée m’envahir sans discernement et sans volonté de comprendre la situation avec dignité et le minimum d’objectivité requise. J’ai réagi comme un adolescent frustré. C’est indigne et totalement puéril. Je vous demande, avec humilité, de vouloir me pardonner pour ce que je viens de vous faire. Je comprendrais parfaitement votre refus et je considère qu’il serait normal de ne plus vouloir avoir affaire à moi. Par contre, si vous avez la noblesse de considérer ma présence devant vous comme un acte de contrition suffisant, je n’aurai de cesse que de vous faire oublier ce moment d’égarement qui, je vous le promets, ne se répétera jamais plus. J’ai assez honte, en ce moment, de ma conduite et de ma grossièreté à votre égard pour en souffrir le reste de ma vie. Et à chaque fois que je poserai le regard sur vous, je me remémorerai ces instants durant lesquels je me suis ridiculisé en m’abaissant à un niveau tel que la plus vulgaire des femmes n’atteindra jamais.
Je gardais la ...
... tête baissée comme un enfant durant tout ce monologue.
Mais, relevant la tête durant la dernière phrase, je surpris le regard de Manon qui me fusillait toujours. J’avais la très nette impression que sa main la démangeait toujours et qu’elle ne rêvait que de me la balancer à nouveau avec violence sur la joue.
Anaïs, les yeux rougis et son maquillage ruiné par ses larmes, ouvrit la bouche mais aucun son n’en sortit.
Toutes les deux me regardaient et jetaient un coup d’œil par-dessus mon épaule pour chercher le soutien de Sylvie, restée en retrait. Je ne vis pas si elle leur fit un signe mais, lorsque leurs regards revinrent sur moi, je sus que je n’étais pas pardonné.
Et elles avaient parfaitement raison.
J’étais allé bien trop loin, cette fois. Et personne, surtout parmi celles qui étaient en face de moi, ne pourrait me pardonner un telle attitude.
Je levais une dernière fois la tête comme pour fixer le visage d’Anaïs dans ma mémoire. Elle me regardait comme un animal blessé, suppliante mais avec une détermination certaine. Elle venait de prendre une décision et plus rien ne la ferait changer d’avis. Je la pratiquais depuis assez longtemps pour savoir qu’elle était aussi têtue et déterminée que moi lorsqu’elle décidait quelque chose. Elle venait vraisemblablement de rompre.
Mais ne venais-je pas de changer d’avis alors que ma décision était prise ?
Je ne savais plus quoi penser.
Et c’est penaud, puisque seul un silence de cathédrale m’avait répondu, ...