1. Le projet artistique (34)


    Datte: 19/02/2022, Catégories: Partouze / Groupe Auteur: Yojik, Source: Xstory

    ... cette perle que je t’offre de tout mon cœur.
    
    Max."
    
    Nous nous étions fixé deux règles : finir avec la même phrase et ne pas utiliser le mot "aimer". Elles sourirent et nous remercièrent, elles trouvaient le cadeau et le mot gentil, sans plus. C’était le but recherché, il fallait les achever. Esteban, le plus au milieu de la table donna le top départ par un discret "1, 2, 3"
    
    — Ma chérie, je te fais ce cadeau pour te montrer que je t’aime. Je t’aime aujourd’hui, je t’aimerai demain et le jour suivant. Pour les semaines, les mois et les années qui suivront cette soirée. Cette perle n’est que le début d’une longue série. Chaque année que nous serons ensemble, je t’offrirai une perle pour symboliser l’amour que je te porte. Dans de nombreuses années quand tu arboreras un collier aussi magnifique que toi, nous pourrons compter ensemble toutes nos années d’amour. Je t’aime maintenant et pour toutes les années que je peux imaginer.
    
    Ce n’était pas forcément la déclaration la plus romantique, parfaite ou je ne sais quoi. Mais nous avions passé du temps à choisir chaque mot, à l’apprendre par cœur et être capable de la réciter en groupe. J’attendis avec anxiété leur réponse, les gars étaient tendus comme moi.
    
    Amandine : Je criai comme une folle à l’intérieur de moi ! Je ne saurais dire dans quel état je me trouvai. Tout plein d’images de mon avenir avec Maxime défilaient dans ma tête. Il parlait de nombreuses années d’amour ! Elisa se leva et se précipita vers Paul pour ...
    ... l’embrasser fougueusement. Qu’est-ce que je faisais là ? Je devrais être en train de faire la même à Maxime. Quelle sotte j’étais ! Je me levai et fis le tour de la table pour aller embrasser mon amour. Je fus la dernière à me bouger les fesses. Toutes étaient déjà en train d’embrasser leurs hommes. Maxime m’accueillit et je me mis sur ses genoux et l’embrassai avec passion. J’aurais pu lui faire l’amour maintenant, là au milieu des autres.
    
    — Je t’aime mon chéri, lui dis-je.
    
    — Je t’aime aussi. Ça t’a plu ?
    
    — Bien sûr gros bêta. Je veux un collier, des boucles d’oreilles, un bracelet...
    
    — C’est vrai ?
    
    — Oui. De longues années.
    
    Nous nous resservîmes un verre de champagne et nous trinquâmes à notre amour, tous les douze. Puis il fut temps d’aller se préparer, nous piquâmes comme prévu la veste de notre homme. On leur demanda de remettre les six chaises en rang, mais sur la scène cette fois. Quand nous fûmes dans les coulisses, je regardai les nanas. Elles étaient toutes aussi chamboulées que moi et un peu guillerettes à cause du champagne.
    
    — Ils m’ont mis sur le cul ! nous dit Sylvie.
    
    — C’était trop beau, corrigea Marie.
    
    — Paul t’avait déjà fait ça ? demandai-je.
    
    — Non. Je suis tout émoustillée, excitée.
    
    — Moi aussi, dit Carine.
    
    — Vous n’auriez pas été là, je crois qu’avec Oliv, on aurait été plus loin.
    
    — Moi aussi, avouai-je. Mais ça sera pour plus tard. Il nous reste une dernière danse.
    
    — Vous êtes prêtes ? demanda Carine.
    
    — Prête, ...