La dispute (10) - Histoires de Sexe

La dispute (10)

Une odeur de café chaud et un baiser sur les lèvres firent émerger Éliane de son demi-sommeil. Sa nuit avait été peuplée de mauvais rêves où les affrontements avaient été nombreux. Au contact des lèvres, elle s’étira langoureusement, les yeux encore fermés elle affichait un sourire.

- Bonjour ma puce. Je t’apporte ton petit déjeuner. Je t’ai laissé dormir, ton sommeil a été agité.

- Bonjour, mon ange, tu es un amour, cela sent bon, j’ai faim.

- Hihi ! Je ne sais pas avec qui tu t’es battue cette nuit, mais tes cheveux ont besoin d’un bon coup de peigne. Ceci dit, cela te donne un charme fou, tu es vraiment craquante.

Tout en parlant, Sandra avait posé le plateau en face d’Éliane qui venait de se caler le dos avec des coussins. Elle regardait son amie en souriant, le silence s’installa pendant quelques minutes, le temps qu’elle puisse se restaurer. Ce petit intermède ne l’empêcha pas de caresser la poitrine se trouvant à proximité. Ce contact plaisant provoqua le rire d’Éliane qui faillit s’étouffer en avalant de travers.

- Dis donc ma jolie coquine, je croyais que c’était pour me permettre de prendre mon petit déjeuner.

- Oh ! Mais ce n’est pas de ma faute, mes mains sont attirées par tes jolis nichons. Bon ! j’arrête, mange, ensuite nous verrons.

En affichant un air faussement fâché, Sandra se leva et sortit de la pièce en faisant onduler son bassin. Cette réaction fit rire aux éclats son amante.

- J’adore voir tes jolies fesses bouger de cette ...

... manière. Pourtant, vilaine fille, tu mériterais une bonne fessée pour m’avoir houspillée de la sorte.

- Hi-hi ! Même pas en rêve. Ma belle, je suis la seule à pouvoir administrer les fessées.

Sandra qui avait répondu sans se retourner s’éloigna dans le couloir. Après avoir remis de l’ordre dans la chambre et fait un passage prolongé dans la salle de bain, Éliane rejoignit son amie.

- Tu es magnifique, viens donc poser tes jolies fesses près de moi. Cette nuit, je t’ai entendu pleurer, il serait bon de parler de ce qui te chagrine autant. Tu dormais et pourtant tu as sangloté.

Le sourire d’Éliane s’était figé, le souvenir de l’algarade de la veille était à nouveau bien présent dans son esprit. Les yeux embués de larmes elle finit par s’asseoir à côté de Sandra. Aussitôt, les bras de son amante l’entourèrent tendrement.

- C’est que je n’ai pas très envie de parler de ça.

- Chut ! Non ! Ne pleure pas ! Raconte-moi plutôt ce qui s’est passé...

La sonnerie du téléphone portable avait interrompu la phrase de Sandra. Cette mélodie, pourtant agréable, avait fait sursauter et frémir Éliane.

- C’est certainement...

- Ah ! J’imagine qu’il s’agit de l’autre folle. Ne t’en fais pas, elle ne sait pas où nous sommes.

Au bout de quelques secondes, le bruit s’interrompit, Sandra embrassa langoureusement son amie. Puis en la tenant par les épaules, elle lui expliqua qu’il y avait une solution pour tous les problèmes et que ce qui paraissait insurmontable serait ...