France - Histoires de Sexe

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... penser ? Je m’en fous. Oui. Enfile-moi. Bourre-moi. Tu es si chaud, si vivant, rien à voir avec ce bâton qui ne me réveillait pas.

Ohhhhh. Je me mors les lèvres. Ça vient. Ça monte. J’avais oublié comment cela faisait.

Ohhhhh. Oui c’est ça, je jouis… Je jouis !

Xavier doit le sentir. Il accélère et doit gicler dans sa capote. Une seconde, je pense qu’avec mon mari c’était le signe que j’allais être débarrassée, mais aussi le seul moment où je ressentais quelque chose de ses jets de foutre. Pas logique, j’ai toujours pensé ! En tout cas, la capote me prive de cet ultime plaisir.

On est allé dans le salon pour boire un coup. Je suis si heureuse, je veux faire partager mon bonheur.

— Merci. C’était très bien.

C’est bien la première fois que je remercie un homme pour ça. Il faut dire que je n’ai pas eu l’occasion depuis mon mariage.

— J’ai bien pensé que je n’y arriverais pas.
— Pourquoi tu dis ça ?
— Il est évident que sur le lit, je n’étais pas à la hauteur.
— Mais non, mais si, bien sûr.
— Je sais reconnaître une femme qui simule.
— Ah.
— Tu vois, tu ne nies pas.
— Ce n’est pas de ta faute. Avec mon ex c’était… c’était compliqué.
— Il ne te faisait pas jouir ?
— Non, plus après la naissance de mes enfants.
— Et vous n’en avez pas parlé, pas cherché pourquoi, pas innové ?
— Non. Mais oublions ça. Merci encore. Cette idée de la fenêtre m’a libérée.
— Pas mon aveu que je t’avais espionnée ?
— Aussi. Tu es vraiment un coquin, un pervers, ta femme ...

... a raison.
— À propos de femme, il faut que je rentre.
— Tu pars déjà ? Je ne te plais plus.
— Oh que si, mais on prend la route dans… Oh, six heures pour retrouver des amis. Le temps de rentrer…
— Le temps de raconter à ta femme…
— Oui, je lui raconterai, mais je vais attendre un peu, sinon…
— Sinon quoi ?
— Elle va vouloir sa part.
— Sa part ? Oh, je comprends, pauvre Xavier…

Je ris de ma plaisanterie. C’est fou comme tout me paraît simple. Il va raconter qu’il m’a baisée ! La belle affaire ! En réalité c’est leur affaire, pas la mienne, du moment que j’y trouve mon compte.

Il se sauve. Un baiser cependant avec un « Je te rappelle » .

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Enfin. Je commençais à penser qu’il m’avait menti. Dix jours. J’ai attendu dix jours et cela me rendait triste. J’avais trouvé un homme qui me plaisait, qui m’avait séduite d’une façon peu commune, il faut dire aussi que ma fellation n’était pas banale, et surtout qui avait trouvé le moyen de me faire jouir. Une façon que je rêvais de pouvoir reproduire. Je soupçonnais que ma « résistance » au plaisir ne provenait pas que du gros bâton de mon ex, mais aussi qu’il me fallait la petite touche de folie que Xavier avait distillée avec cette scène à la fenêtre.

Je ne peux m’empêcher de répondre alors que son numéro s’affiche sur mon portable :

— Eh bien. Je commençais à douter de ton appel.

Mais c’est une voix féminine qui me répond.

— Bonjour, Rachelle, c’est Claire.

Je ne m’y attendais ...