Julie s'offre à moi (2)
Datte: 17/02/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: MonCanard, Source: Xstory
Que la semaine fut longue à passer. Quand elle vint enfin en cours le mercredi, elle semblait radieuse. Elle arborait un sourire qui me fit fondre à l’instant puis elle vrilla ses grands yeux bleus dans les miens :
— Bonjour Monsieur, aujourd’hui, vous allez être satisfait. J’ai beaucoup travaillé mon piano cette semaine.
— Parfait, alors commençons par les exercices d’échauffement.
Elle était vêtue d’une petite robe à fleurs qui avait bien du mal à cacher sa généreuse poitrine. Elle s’installa et commença ses exercices. Puis nous prîmes place côte à côte pour jouer le premier mouvement de la sonate de Mozart qui avait été bien maltraitée la semaine précédente.
Cette fois-ci, sa technique était parfaite, sans failles, pleine de sensibilité et de musicalité. A la fin du morceau, elle pivota vers moi d’un quart de tour sur son tabouret :
— Alors Monsieur ! Qu’en pensez-vous ?
— C’était formidable, pas une faute, musicalité parfaite, c’est comme ça que j’aime t’entendre jouer Julie.
— Merci Monsieur, s’exclama-t-elle.
Puis elle me fixa d’un air mutin tout en se passant la langue sur les lèvres :
— J’ai peut-être mérité une récompense alors ? Avez-vous réfléchi à ma proposition ? Vous êtes le seul homme en qui j’ai confiance, je sais qu’avec vous, je n’aurai aucune appréhension. Ce serait en quelque sorte mon petit cadeau d’adieu.
— Julie, j’y ai pensé durant toute la semaine. J’ai pesé le pour et le contre, mais finalement, je crois que je vais ...
... faire une grosse bêtise. Je m’en voudrai de ne pas te répondre oui, mais attention ; juste une fois, je ne veux pas m’engager dans une relation durable.
— N’ayez aucune crainte, je pars la semaine prochaine en Australie, pour combien de temps ? Dieu seul le sait. Vous n’entendrez plus parler de moi. Promis, juré, craché.
— Serais-tu libre demain pour 13h30 ? Ma femme ne rentrera pas avant 18h30, nous aurons largement le temps.
— Plutôt deux fois qu’une, répondit-elle. Je serai à l’heure, comptez sur moi.
Comme la semaine précédente, elle rangea ses partitions dans sa sacoche, puis elle fila, légère comme un papillon, le vent semblait prendre plaisir à soulever sa petite robe dévoilant ses cuisses fuselées.
Allongé aux côtés de mon épouse, la nuit fut la plus longue de mon existence. Tant de questions me taraudaient : serais-je à la hauteur ? Pour sa première fois, je me devais d’assurer comme jamais.
Elle arriva, ponctuelle comme à son habitude. En ouvrant la porte, je fus ébloui. Elle s’était légèrement maquillée et avait certainement vidé le flacon de parfum. Cette fois, sa tenue était vraiment superbe. Un léger chemisier rose mettait en valeur sa belle poitrine. Une petite jupe qui s’arrêtait mi-cuisse et ses jolies jambes étaient cachées dans des collants noirs. Pour terminer le tableau, elle portait au pied des escarpins dorés qui mettaient ses pieds en valeur. Quel charmant tableau, j’en restais la bouche ouverte.
Elle ferma la porte et vint se blottir ...