Simon, d'Ange à Démon. (5) - Histoires de Sexe

Simon, d'Ange à Démon. (5)

... carrière ... dit-elle en riant.

— Mais tu es folle, il va le raconter à mon père et là je vais ramasser une de ces raclées...

— À moins que le curé soit un vieux pervers et qu’il te demande des détails.

Tout à coup, Simon vient de comprendre que les gestes et les propositions du curé de se mettre presque nu pour servir la messe sont peut-être une façon de l’amener petit à petit à faire de mauvaises choses.

— Laura, il faut que je te confie un secret, lui dit-il sur le ton de l’inquiétude.

— Tu sais que tu peux tout me dire, nous sommes maintenant amants.

— C’est vrai... Alors je vais te le dire. Depuis déjà plusieurs dimanches, il me caresse l’épaule, surtout quand je mets des shorts à la mode.

— Ah oui, ces shorts très courts en bien moulants !

— Oui c’est ça. Alors il me regarde sous toutes les coutures. Puis ce matin, il m’a proposé de me mettre torse nu sous mon aube... Bon, tu me diras que ça m’arrangeait bien à cause du défi que tu m’as lancé. Laura je crois que ça va trop loin, j’ai peur et je voudrais arrêter ça.

— Simon, le curé est un pervers, il a essayé de me toucher et d’autres aussi ; tu fais comme tu veux, mais je te préviens : si tu arrêtes, je ne te ferai plus l’amour ; c’est ce que tu veux ?

— Nonnn..., c’était tellement bien que je voudrais le refaire et même tous les jours. Mais pour le curé, c’est dégueulasse, il faut le dénoncer, répond Simon malgré le doute qui s’installe dans son esprit.

— Ça ne servira à rien, car ...

... ils sont tous protégés, et on ne peut rien faire. Mais j’ai mon idée ; tu vas lui faire des crasses et le pousser dans ses retranchements ?

— Oui, mais comment faire ?

— Très bien dans ce cas, je veux que tu continues à servir la messe comme tu l’as fait, mais tu vas aller le voir pour cette histoire de séminaire. Tu le laisses dire et faire, mais s’il va trop loin, tu te fâches et tu fuis.

— Et après ?

— Tu m’en parles et nous allons le piéger, et crois-moi, il va dérouiller.

— Mais tu es le diable en personne ...

— Peut-être, alors tu marches ?

— Si je marche, non je cours.

— Alors c’est parfait, je veux que tu ne parles à personne de ce qu’il vient de se passer entre nous ni du piège qu’on va tendre au curé.

— Ça va être difficile de ne pas dire à maman que j’ai fait l’amour pour la première fois avec toi ; je suis tellement heureux... Laura, je crois que je suis tombé amoureux de toi, c’est merveilleux.

— T’emballe pas trop vite, car j’ai des secrets dont je ne peux te parler pour le moment. Alors fais attention à qui tu vas le dire.

— C’est juste à maman, de toute façon dès que je vais croiser son regard, elle va voir que quelque chose m’est arrivé.

— Si tu es certain qu’elle ne le répète pas, alors raconte-lui si tu veux. Maintenant, je vais y aller, je vais partir devant, car je ne veux pas qu’on nous voie ensemble pour le moment ; et puis je t’ai apporté un cadeau...

— Mais je ne l’ai pas vu, à moins que soit ce que nous avons ...