De père en fils .... (2)
Datte: 14/02/2022,
Catégories:
Partouze / Groupe
Auteur: hélène75, Source: Xstory
Alors qu’à Paris j’ai souvent du mal à me lever tôt pour aller au travail, ici dans cette villa méditerranéenne, je saute du lit dès que les premiers rayons du soleil percent la ramure des oliviers et des chênes-lièges. J’ouvre un œil, je regarde la lumière filtrée entre les planches des volets en bois et j’écoute les cigales commencer leur concert, bien cachées dans les taillis et les parterres.
Je me lève et j’enfile une légère chemise de nuit par-dessus ma nuisette. Je descends les marches pieds nus et je sors dans le jardin. Quel bonheur de sentir la pelouse de kikuyu me chatouiller la plante des pieds. Je fais le tour de la villa pour profiter des fleurs avant que la chaleur ne fasse disparaître leurs senteurs. Alors que j’arrive au niveau de la pergola, je tombe sur le jeune Pierre-Henri en tenue de sport. Nous nous faisons la bise et il me dit
— Je pars faire mon footing matinal. Rien de tel qu’une petite dizaine de kilomètres pour se mettre en forme. J’emprunte les chemins pour m’échauffer puis je reviens par la plage. C’est un super parcours qui permet d’admirer tout le golfe, depuis le phare du cap Camarat jusqu’à Saint-Tropez.
Je lui réponds
— A Paris j’ai l’habitude de courir au parc Monceau et j’ai même amené mes affaires de sport ici. Si vous n’allez pas trop vite, il faudra que j’aille avec vous un matin.
Il me rétorque d’un grand sourire
— Avec plaisir Hélène ! Ce sera un véritable plaisir de vous faire découvrir mon parcours.
Il avale son ...
... verre de jus de fruit puis s’élance en courrant. Quelle vitalité !
Alors que je suis dans la cuisine à faire chauffer du café, je sens que l’on se plaque contre moi et on m’enserre. Tiens, François serait-il déjà levé ? me dis-je.
Mais une vois grave me montre que je me trompe
— Bonjour Hélène, vous êtes tombée du lit ? Si j’étais François, je vous garderais sous les draps avec moi !
Non, ce n’est donc pas François mais Aurélien le fils de la maison arrivé hier soir. Je lui réponds
— Mon mari est plutôt un lève-tard en vacances, contrairement à moi.
Il me tient toujours contre lui et je devine une énorme bosse dans son pantalon. Je poursuis
— François, ne me collez pas trop près s’il vous plait. Je ne voudrais pas que votre vieux père s’imagine des choses.
Bien évidemment, ce beau quadragénaire ne me laisse pas insensible, d’autant plus qu’il semble avoir des arguments convaincants. Je prends ma tasse et je vais m’installer sous la pergola. Aurélien me rejoint vite et, ayant compris que je n’étais pas farouche mais seulement discrète, il s’installe près de moi. Tandis que j’enduis mes tartines de beurre puis de confiture de citron, Aurélien me caresse délicatement les jambes sous la table comme si rien n’était. Il me dit alors
— Oui vous avez raison, mon père est d’une autre époque et il ne comprendrait pas que je désire la femme de mon meilleur ami.
Je lui rétorque
— Pourtant, aujourd’hui comme autrefois, les vrais amis partagent le meilleur ...