Souvenirs de mon année Erasmus (1)
Datte: 13/02/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Napelast, Source: Xstory
... était risquée, mais cela en valait la chandelle à mes yeux.
Dès mon mouvement et le bruit de mon lit grinçant, les bruits provenant de son lit cessèrent. Le silence avait regagné la pièce. Je n’osais même pas ouvrir l’œil et regarder dans sa direction. Je devais simuler le sommeil de plomb pour qu’elle puisse reprendre son travail.
Un son, ou plutôt une parole s’échappa de sa bouche, à peine perceptible. Pas de doute, elle venait de prononcer mon nom. J’en déduis qu’elle voulait vérifier si j’étais bien endormi, ce que je simulais plutôt bien apparemment. Que devais-je faire ? Lui dire grand sourire qu’elle m’avait réveillé ? Prendre le risque de détruire ce moment de plaisir solitaire auquel elle était en train de s’adonner et auquel je me faisais un plaisir d’être spectateur ? Non, je voulais assister à l’apothéose lorsque son corps se tendrait de toutes ses extrémités et que sous l’ultime onde de plaisir qui allait l’envahir, elle pousserait un long soupir étouffé par cet oreiller. Je ne voulais pas rater cela donc il fallait continuer de simuler mon sommeil et qu’elle reprenne son petit jeu là où elle l’avait interrompu.
À mon plus grand bonheur, mon plan s’exécuta sans accrocs. Après une trentaine de secondes, elle reprit ses caresses avec sa main droite, la tête bien enfouie dans l’oreiller. J’avais désormais une vue parfaite sur cette magnifique scène avec l’aide du clair de lune. Ses mouvements étaient désormais rapides et accompagnés par des mouvements du ...
... bassin. J’ignorais à quand remontait la dernière fois qu’elle avait été accompagnée dans ce genre de mouvement, mais elle semblait vraisemblablement en manque. Le mince drap qui la recouvrait ne parvenait pas à dissimuler les courbes splendides qui s’offraient à moi. Il n’y avait plus de doute, les fesses avaient sûrement autant de potentiel que la poitrine que j’avais devinée à travers son tee-shirt.
Elle agrippa avec son autre main le bord du lit. Elle devait être proche de l’explosion parce que sa main droite n’avait jamais été aussi rapide. Je l’imaginais torturer son bouton du plaisir gonflé d’envie, délaissant quelque peu son intimité parfaitement lubrifiée qui aurait bien accueilli une aide supplémentaire. Elle laissa échapper un petit cri malgré l’oreiller et son corps se tendit comme je l’avais prédit. Tout doucement, son souffle redevint normal et elle retrouva une position plus décente pour dormir. D’ailleurs, elle ne tarda pas à retrouver le sommeil comme me l’indiquait son souffle léger.
J’étais toujours excité comme jamais. J’aurais bien aimé pouvoir me soulager afin de trouver le sommeil et calmer mon sexe qui était au garde-à-vous depuis une vingtaine de minutes. Malheureusement, la masturbation masculine est toujours plus bruyante et je n’aurais jamais réussi à être discret. Il fallait que je parvienne à dormir en attendant demain. Je parviendrais bien, espérais-je, à trouver un moment tout seul pour évacuer cette frustration.
En somme, ce début de ...