1. Récit d'une expérience en club échangiste


    Datte: 11/08/2018, Catégories: fh, fhh, 2couples, grp, couplus, inconnu, boitenuit, amour, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral fdanus, jouet, Partouze / Groupe entrecoup, Auteur: Ludivine et Herbert, Source: Revebebe

    ... de mari d’un vêtement sexy.
    
    Seuls les deux sexagénaires tranchaient gaiement. Le visage très souriant, parlant à voix forte, très réellement et sainement décontractés, ils racontaient leurs aventures avec verve et facétie. Ils avaient fait le tour des clubs de France et de Navarre. Leurs vacances se résumaient à des itinéraires dont les étapes étaient invariablement des lieux de plaisir sexuel. Lui avouait qu’à son âge, son plaisir était davantage de regarder sa femme subir les assauts d’autres partenaires. Rigolards, sémillants, parfaitement à l’aise et assumant leur sexualité extravertie, ils offraient le profil jouisseur, épicurien, heureux que l’on voudrait indissociable du libertinage.
    
    Nous n’avons qu’un souvenir vague des plats qu’on nous servit. La nourriture n’était ni délicieuse, ni mauvaise. Les portions étaient mesurées. Mais il convient sans doute de ne pas trop alourdir les sportifs sexuels avant leurs exploits.
    
    Nous retournâmes à notre chambre pour y faire un brin de toilette et nous apprêter pour la soirée. Les consommations prises nous avaient un peu enivrés et nous nous sentions moins inhibés. Lorsque nous rejoignîmes les salles du club, la soirée avait débuté. Les clients étaient nombreux et nous ne reconnûmes aucune des personnes de notre tablée. Pendant une heure, nous parcourûmes les lieux. Nous nous assîmes tout d’abord dans l’un des divans bordant la piste de danse. Sur le canapé qui nous faisait face, un groupe de trois hommes et une femme ...
    ... dialoguait avec gaieté. Sur la piste, une dizaine de danseurs évoluaient au son d’une musique disco. Normalement vêtus, leurs gestes étaient ordinaires, à l’exception de quelques déhanchements plus lascifs que d’autres. Certaines femmes portaient des bracelets phosphorescents aux couleurs vives : jaune, orange, bleu et nous pensâmes qu’il s’agissait là d’une mode ignorée de nous. Nous passâmes ensuite quelque temps au bar, puis nous nous installâmes à l’une des tables de zinc de la salle de billard. Enfin, nous parcourûmes les diverses pièces sans noter d’activité particulière.
    
    Arrivés dans la pièce décrite plus haut, où trônait au centre, tentante, une couchette légèrement inclinée, je proposai à Ludivine de s’y allonger. Elle s’y installa, davantage, je crois, par facétie que par envie d’être allongée là. Je posai mes lèvres sur les siennes, puis je parcourus son visage de baisers. Je la trouvais si belle, comme toujours. Ses yeux et son sourire exprimaient l’amour et un mélange de sentiments qui me ravissaient. J’y lisais une excitation mêlée de gêne, de la pudeur mais aussi le plaisir de se savoir ainsi offerte. Je sus alors que la facétie avait cédé la place au désir et qu’elle voulait avec une assurance timide que je poursuive mes caresses.
    
    Je continuai à baiser ses yeux, son front, ses sourcils dont j’aime sentir la résilience sous mes lèvres, son nez, son menton, puis son cou, le creux chaud de son oreille et mes mains parcoururent son corps. Dégrafant son corsage, ...
«1234...15»