Mes chères amies (8)
Datte: 10/02/2022,
Catégories:
Transexuels
Auteur: Justine_, Source: Xstory
... gracieuse robe crayon rouge d’un style assez vintage, qui laisse très clairement voir qu’elle porte en dessous un porte-jarretelles et des bas. Sûrement vintage aussi son porte-jarretelles, à distinguer la courbe assez basse de la pièce de lingerie. Elle est entourée d’un petit groupe d’hommes et de femmes.
Nous nous séparons assez naturellement, allant de-ci de-là dans cette pièce, visitant les différents endroits. Les hommes sont dans la séduction à mon égard, comme envers toutes les femmes d’ailleurs. Mais c’est très flatteur, grisant. Décidément, j’y prends goût. En faisant très attention à bien poser ma voix, je discute avec les uns et les autres, refuse quelques invitations à danser puis me dirigeant sur la terrasse, j’y aperçois la belle rousse contre le parapet en pierre à regarder le jardin. Elle est seule, tenant un verre dans la main. Un peu à l’écart du bruit de la musique.
Je m’approche derrière elle, m’entendant arriver, elle tourne la tête vers moi et me dit !
— Vous recherchez un peu de calme aussi ?
— Oui ça fait du bien et puis c’est beau ici.
— Enchantée je suis Fanny... on se tutoie ?
— Avec plaisir, enchantée Fanny, je suis Justine.
Elle me regarde fixement sans rien dire, j’ai quelques sueurs froides, le temps me semble long et je suis incapable de briser le silence qu’elle vient d’imposer. J’ai l’impression qu’elle me met à nu et qu’elle vient de comprendre que je ne suis pas celle que je représente.
Enfin, elle rompt le calme de ...
... ces quelques secondes, mais j’ai eu l’impression qu’il a duré une éternité.
— Vous êtes... euh tu es ravissante. J’aime bien ton style, et puis c’est agréable de voir qu’une femme porte des bas !
Je reste interloquée par ce qu’elle vient de me dire. Comment peut-elle savoir ?
— Mais comment le savez-vous, pardon... comment le sais-tu ?
— Facile de voir ces petits plis du nylon sur les côtés du genou, me répond-elle en souriant...
Elle me voit ouvrir de grands yeux, bouche bée.
— J’ai raison n’est-ce pas ? poursuit-elle. Et si je touche sur la cuisse, je vais sentir des attaches ?
Elle me fixe dans les yeux et me trouble. Sans attendre ma réponse, qui de toute façon ne vient pas, elle pose ses doigts délicats et bien manucurés sur ma cuisse et rapidement découvre l’attache qui prend forme par un renflement sous le tissu de la jupe.
— Tu vois ! j’avais raison !
Et sans attendre, prend ma main et la pose sur sa cuisse pour effectuer la même découverte... qui finalement n’en était pas une. Mon doigt peine à se détacher de cette petite boursouflure métallique.
— Un partout, balle au centre... dit-elle en souriant d’un sourire enjôleur.
Je veux parler, dire quelque chose, mais elle m’interrompt en prenant mon menton dans sa main.
— Chutttt, ce sera notre petit secret... du moins celui-ci...
La fin de sa phrase est énigmatique, je reste surprise sans vraiment la comprendre.
— Oh Fanny, ma chère, quel plaisir ! Ma jolie rousse s’esquive pour ...