Mangouste contre l'Organisation 5 - Viennoiseries viennoises
Datte: 08/02/2022,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds
... sur mon chemin, dégagez de là ! Non, attendez ! Dites-moi ce que vous savez sur Kassandra Konrad et son entourage.
- Rien, on ne sait rien …
- Vous dites tous ça ! Mais si … Ne me faites pas regretter d’avoir décidé de vous laisser en vie, je risquerais de changer d’avis.
- On sait juste qui nous a engagés, c’est une grande asiatique ! A l’air salope …
- Une grande asiatique ? Tiens tiens !
- Oui.
- Et on la trouve où cette grande asiatique à l’air salope ? Elle vient d’où ?
- De Vienne, mais elle est venue ici pour nous engager, il y a trois jours, elle est repartie. On l’a entendu dire à deux grognasses qui l’accompagnaient qu’elles partaient pour Deauville. On ne sait rien de plus, Juré …
- Bon, dégagez cette fois. Et vite …
Les quatre types sont partis clopin-clopant, les moins amochés soutenaient les plus mal en point :
- Je suis en train de me ramollir ! se dit Mangouste, j’espère ne pas regretter de laisser repartir ces losers. Après, il y a quand même beaucoup de cadavres depuis le début de cette affaire. Pas des chics types certes, mais bon …
Nathalie Wang est donc à Deauville.
En semaine, l’autoroute de l’Ouest, hormis son cortège de poids lourds, n'a rien à voir avec le week-end et ses interminables bouchons.
Mangouste s’en est donné à cœur joie avec les chevaux de la Maserati, en leur lâchant la bride et en les laissant faire ce qu’ils voulaient.
Deauville, l’endroit est coquet, les rues larges et le grand air ...
... revigorant.
A Deauville, tout fleure bon l’opulence. Les façades anciennes normandes ou plus neuves de style néo-normand respirent le bon goût et la prospérité. Ce bon goût des façades d’immeubles compensait le bling-bling des boutiques de luxe. Tout comme Courchevel ou Saint Tropez, Deauville est une sorte d’annexe des beaux quartiers parisiens, un peu le 21ième arrondissement en quelque sorte.
A Deauville, il est plus aisé de trouver des escarpins Louboutin, que des tongs dans les magasins des coquettes rues piétonnes.
Après avoir emprunté les planches pour longer la plage, Mangouste bifurqua par l’allée qui passait entre le casino et l’hôtel Le Normandy. Elle voulait pénétrer dans l’établissement renommé par une entrée dérobée, afin de rejoindre l’escalier de service pour monter discrètement jusqu’au 4ième étage où se situait la suite réservée par Nathalie Wang.
Suite 401, celle de Nathalie. Elle n’avait pas eu ce renseignement en soudoyant le réceptionniste du Normandy. Habitués aux VIP, ceux-ci savaient rester discrets sur leur clientèle. Elle était plutôt entrée dans le système informatique de l’hôtel pour y consulter la liste des clients. Plus simple, plus rapide, pas de perte d’énergie à convaincre et à marchander, voire à menacer. La suite était réservée pour trois jours encore. Nathalie Wang n’était pas seule. Une chambre, sûrement plus modeste, était réservée aussi. A coup sûr, des gardes du corps ou des hommes de main. Les gugusses de Paris avaient parlé de deux ...