Tireur d'élite. - Histoires de Sexe

Tireur d'élite.

... et la visite des lieux effectuées, les deux femmes s’installent à la cafétéria autour d’une bière.

— Alors comme ça tu es journaliste à la BBC, c’est la classe.
—Yes, et je dois fairwe un rweporwtage sur les parwachutistes du 3ieme RPIMA. Tu connais bien le Serwgent ?
— Oh que oui, intimement même.
— Tu me rwaconte ses exploits ?
— Sure ? Tu y tiens vraiment ? Alors accroches toi. Il est chaud bouillant et incroyablement doué, rien ne lui résiste, il met le feu partout où il passe, toutes les citadelles finissent par tomber sous ses coups de boutoirs, même les plus imprenables.
— Ouah, et, son terrwain d’action favorwi, c’est lequel ?
— Tous, je dirais. Des gorges profondes aux monts pelés, des grottes chaudes et humides aux tunnels sombres et étroits, même les forêts vierges, rien ne lui échappe. Il les pénètre avec la même ardeur, fouraillant sans relâche dans les moindres recoins en explosant tout sur son passage.
—Really impressive ! Et, il est bon ? Comme soldat ?
— S’il est bon ? Oh que oui, c’est le meilleur que tu trouveras ici, crois-moi, assure-t-elle le regard exalté. Toujours le sabre au clair et ne rechignant jamais à la besogne. C’est un virtuose du corps à corps, un Mozart du duel endiablé, avec à la clé, une succession de feux d’artifice ravageurs.
—Great ! s’exclame la journaliste consignant méticuleusement toutes ces cruciales informations.And à l’assaut, il est comment ?
— Royal, comment dire … Il pilonne, bombarde, défonce tout, rien ne lui ...

... résiste. Mais sa botte secrète, c’est son endurance hors pair et une capacité à recharger phénoménale. Avec lui ce n’est jamais fini, il a immanquablement des munitions en réserve. Du grand art, assurément.
—I see, et pourw ça, il a un grwos machin … un bazooka, c’est corrwect ?
— Bazouka, c’est un peu présomptueux, enfin, ça lui va plutôt bien. Mais c’est avec les canons aux obus de gros calibres qu’il s’exprime le mieux. Là, il prend tellement son pied qu’il il fait des miracles, crois-moi, précise-t-elle admirative.

C’est à ce moment-là que le Sergent les rejoint équipé de pied en cap en tenue de combat.

— Mademoiselle, nous somme prêt. J’ai ordre de vous emmener en opération pour que vous puissiez vous rendre compte au mieux de notre travail. Olivia, puis-je vous tutoyer ? Ce serait préférable pour l’efficacité de la mission, explique-t-il à la journaliste tout en lançant un clin d’œil discret à Éva.
—Of course, lui répond-elle.
— Nous devons juste passer à l’armurerie pour t’équiper d’un gilet pare-balles. Prévois une tenue simple et confortable, il fait chaud et nous allons marcher.
— C’est dangerweu ? demande la journaliste avec une pointe d’inquiétude.
— T’inquiète, je serais là pour te protéger, répond-il fièrement en bombant le torse.

Olivia ignore alors que les ordres consistent à ne lui faire prendre aucun risque. Aussi, secondé par le service de renseignement, le sous-officier a sélectionné la zone la plus calme possible : la vallée de la rivière ...