Une voisine délicieuse (9) - Histoires de Sexe

Une voisine délicieuse (9)

Le week-end dernier nous nous sommes baladés dans la forêt comme vous le savez.

Aujourd’hui, nous sommes jeudi, début d’après-midi, je viens de finir de déjeuner. Pendant que mon café chauffe, j’en profite pour vider le lave-vaisselle qui a tourné pendant la nuit.

Je range les assiettes dans le tiroir prévu à cet effet et vois qu’il y en a une rangée-là qui appartient à Marine et Monique. Je ne sais pas pourquoi elle a été rangée, mais bon, il faut la rapporter. Du coup, je la mets de côté, bois mon café en vitesse et sors pour la lui rapporter.

Je sonne au portail, j’attends un peu, puis vois Marine regarder par la fenêtre qui c’est, puis le bruit caractéristique du déverrouillage à distance du portail m’informe que je peux entrer. Marine ouvre la porte et m’y attend. Elle s’efface pour me laisser entrer en me saluant poliment. Je referme la porte derrière moi, me retourne, nous nous embrassons. Nos lèvres se décollent, et je vois derrière elle Pierrick dans le salon. Je lui dis bonjour de loin en lui faisant un signe de la main. Il me répond également par un signe.

— Mais dis-moi, qu’est ce qui t’amène ?

— Je viens te rendre cette assiette, je pensais que ma mère te l’avait rapportée avant ses vacances mais en fait elle l’avait rangée, je ne sais pas pourquoi. Enfin toujours est-il que du coup la voilà.

Je lui tends l’assiette qu’elle prend.

— Est-ce que tu as le temps de prendre un café avec nous ?

— Je viens d’en prendre un, mais juste pour la ...

... bonne compagnie je dis oui.

— Alors va t’installer avec Pierrick dans le salon, je vous apporte ça.

— D’accord merci ma belle.

Après ma phrase, je l’embrasse tendrement sur la joue, puis, vais rejoindre Pierrick autour de la table basse.

À peine me suis-je assis, qu’il m’aborde en me disant :

— Alors, cette balade en forêt était plaisante de ce que m’a dit Marine ?

— Oh oui c’est sûr, surtout avec ta participation. Marine t’a raconté je suppose.

— Oui, oui. En même temps, à peine est-elle rentrée, je lui ai sauté dessus pour lui demander comment c’était. On aurait dit un enfant qui veut savoir son cadeau.

Marine arrive derrière moi avec un plateau où se trouvent trois cafés, un sucrier, et des cookies. Elle le pose sur la table basse puis vient s’asseoir entre nous dans l’angle du canapé.

— A voir vos sourires en coin, j’en déduis que vous parliez de notre balade en forêt.

— Hmm, peut-être bien oui.

— Bah justement, on voulait te parler avec Pierrick.

En disant cela, Marine prend une voix un peu grave, le ton très sérieux qu’elle emploie me faire penser qu’ils veulent mettre un terme à notre relation.

— Houlà, tu me fais peur à prendre un air si grave.

— Non, non ne t’inquiète pas, c’est juste qu’on voulait te poser une question, mais on a un peu peur de ta réponse.

— Je vous écoute, j’ai le traque.

— Bah, en fait.

Marine est comme une enfant toute gênée d’avouer une bêtise. Elle se tortille, joue avec ses doigts.

— Tu sais, ...