1. C'est donc cela le naturisme (3)


    Datte: 03/02/2022, Catégories: Gay Auteur: Etrenu, Source: Xstory

    3- Libation.
    
    Le sentier descend légèrement pour enfin arriver en haut d’un escalier coulé dans la roche. J’observe les lieux. Sur ma gauche, une grande plage sur laquelle je vois une vingtaine d’hommes et de femmes, certains bronzant, d’autres nageant, plusieurs discutant face à face, sans se soucier de leur nudité.
    
    Saurais-je faire cela, papoter à poil devant un mec (ou une nana) en étant à l’aise ? Et surtout sans mater sans cesse son sexe que j’imagine ne pas être complètement au repos... Sur ma droite, je ne vois qu’une demi-douzaine de corps nus, tous masculins. Le petit couple est arrivé en bas des marches et se dirige vers eux. C’est donc là qu’il me faut aller. Là que se rassemblent les hommes. A priori les hommes attirés par les hommes. La plage est plus petite, davantage encombrée de roches, mais tout aussi sympa et ensoleillée. Elle est surtout face à l’océan bleu à l’infini. L’envie de me baigner est la plus forte.
    
    Je descends trois marches puis m’arrête. Okay, en bas, on est entre nudistes. De la mer, à part les poissons, personne ne doit venir déranger. Mais du haut, de la falaise ? N’importe qui peut se pencher et mater. Plus on est proche de l’eau, plus on est visible. Je m’aperçois que si j’ai débandé, ma verge reste bien gonflée.
    
    Je regarde à droite, à gauche ; je ne vois personne. Encore une fois, je me réprimande. Qu’est-ce que cela peut faire que des voyeurs à cent ou deux-cents mètres de moi me matent ? S’ils le font, c’est qu’ils viennent ...
    ... pour cela. Alors, autant leur donner ce qu’ils sont venus chercher, non ? Celui qui ne veut pas voir tourne la tête après avoir aperçu les corps nus ; et poursuit son chemin.
    
    Je reprends ma descente d’un pas plus assuré. Ma verge et mes testicules pendants ballotent à chaque marche descendue. Je saute sur la plage, la dernière marche ayant dû être emportée par une marée hivernale. Quelques visages sur ma gauche se tournent vers moi. Que des vieux. Qui reprennent vite leur occupation, sans marquer le moindre intérêt pour mes petites fesses. Tant pis pour eux. Je pique à droite.
    
    Le petit couple s’ébat joyeusement dans l’eau. Un premier espace de sable entre les roches m’a l’air bien encombré par quatre types, entre quarante et soixante ans, chacun seul sur sa serviette. Leurs regards se tournent vers moi. Je me sens gibier repéré par des fauves. Mais deux fauves sont bedonnants. Un autre est vraiment moche. Seul le dernier est potable. Peu importe, je ne vois pas les sacs ou les serviettes de mon petit couple. C’est donc qu’ils sont plus loin.
    
    Je fais mine de rien, saluant à peine les faux fauves qui me suivent du regard, et grimpe sur un rocher. A moitié penché, je m’arrête. D’abord pour regarder ce qu’il y a de l’autre côté. Ensuite pour les laisser mater mon petit cul. Autant être sociable...
    
    Je passe l’éperon rocheux et saute sur une nouvelle petite plage de gros sable rugueux. Un type, trente à quarante ans, pas moche, lève le nez de son livre pour me regarder ...
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