Speed dating
Datte: 30/01/2022,
Catégories:
fh,
hplusag,
inconnu,
Voyeur / Exhib / Nudisme
pénétratio,
amouroman,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... devient pleine et entière. Nue, elle est bien plus belle encore que je ne l’imaginais. Un corps harmonieux, sans défauts, mais sans rien d’exceptionnel non plus, une sorte d’équilibre parfait, 10/10. Il est près de deux heures du matin quand nous terminons de nous découvrir et qu’elle vient se blottir contre moi, sa tête sur mon épaule, son bras sur ma poitrine, sa cuisse sur les miennes. Elle murmure :
— Je suis heureuse…
J’aurais voulu dire « moi aussi », mais le sommeil m’emporte avant. Des rais de soleil traversent les persiennes, la faune aviaire fait son vacarme matinal. Je m’étire, bien rouillé par ces exercices inhabituels. Ça la réveille, je lui pose un baiser sur le front, histoire de lui éviter mon haleine de chameau, et je file sous la douche. Pratique ces grandes douches à l’italienne, on y loge bien à deux puisqu’elle m’y rejoint. Douceur et volupté des caresses savonnées, elle remettrait bien le couvert, mais je dois ménager ma monture. Je m’enfuis préparer un café. La belle me rejoint rapidement, elle m’a piqué un T-shirt pour dissimuler vaguement sa splendide nudité. Je ne peux m’empêcher de le soulever et de tirer dessus en protestant :
— Mais c’est à moi, ça… Elle se juche enfin sur un tabouret devant son mug.
— Jérôme, soyons sérieux un instant, s’il te plaît.
— Oui, mais juste un instant.
— Je… j’irais bien chercher quelques affaires… histoire de passer un peu de temps ici.
— Ramène tout et loue ton appartement, ça ira plus vite.
— Non, ...
... sérieusement…
— Mais je suis sérieux.
— Vraiment ? Tu es fou…
— Comme un lapin ! Fou de toi.
— C’est gentil, adorable. Je suis tellement bien ici. Quelques affaires, de quoi passer quelques jours, travailler un peu, voir comment ça se passe, si je m’habitue bien, ici et entre nous…
— Fais comme tu le sens. Moi je vais faire venir le plombier pour un grand radiateur au grenier, et puis un peintre pour les murs et la moquette. Je ferai l’électricité.
— Holà doucement. C’est vrai, cette pièce me plaît beaucoup, et d’accord pour le plombier, je suis frileuse. Mais pour le peintre, je te demande une faveur : pourrais-je la décorer moi-même ?
— Ah bien sûr, comme il te plaira.
Sur ce, le café fini, elle vient se faire câliner très amoureusement, ça me ravit. Soudain elle sursaute, la porte d’entrée s’ouvre.
— Ne t’inquiète pas, c’est la femme de ménage, murmuré-je. Puis plus fort : Entrez, Madame Grégoire !
La bonne femme à la robe grise fleurie, en droite provenance de la foire, pointe ses joues couperosées et rebondies.
— Oh excusez, Monsieur-dame. Je ne savais pas que vous n’étiez pas seul. Bonjour Madame.
— Bonjour, Madame, et excusez ma tenue de « dépannage ». Je n’avais pas de bagages.
— Ben, Monsieur ne vous a pas montré où sont les peignoirs ?
— Non, Monsieur ne s’occupe guère de moi, pas assez je trouve.
— Oh, ben alors, Monsieur, faut prendre soin de Madame pour lui donner envie de rester.
— Ah bon, Madame Grégoire, vous voudriez que Madame reste ici ...