1. Les aldes


    Datte: 11/08/2018, Catégories: ffh, inconnu, forêt, Oral pénétratio, fantastiqu, merveilleu, merveille, hff, nature, Auteur: Morodar, Source: Revebebe

    ... vorace. Bien vite, le plaisir remplaça la douleur et elle aussi se mit à aimer être prise par l’humain. Elle adorait le sexe sauvage, et son amant avait ce qu’il fallait pour la satisfaire. Elle décida de l’encourager.
    
    — Continue Korim, ne sois pas doux. Montre-moi ce qu’un humain sait faire. Montre-moi comment vous baisez vos femmes, aah ! Mmmh, plus profond, plus vite…
    
    Son orgasme la surprit par sa soudaineté et sa force. Elle hurla longuement pendant que l’extase la terrassait. Un battement de cœur après elle, ce fut au tour du mercenaire d’enfin s’épancher dans la fente moite et délicieuse de l’alde. Ils restèrent un moment enlacés. Pendant leur accouplement animal, Nirni avait contemplé la scène, étendue sur la couche du combattant. Elle leva soudain le regard vers la statue de Tamori et écarquilla les yeux, stupéfaite.
    
    — Regardez ! La Dame brille ! s’exclama-t-elle.
    
    Korim et Dirza tournèrent à l’unisson la tête vers la statue. Le mercenaire réalisa alors que des lueurs bleues et roses, semblables à des lucioles, tournoyaient autour de la sculpture de cristal.
    
    — Heu, ça veut dire quoi ce truc ? demanda le guerrier.
    — Que la déesse est contente, répondit sa compagne d’une voix essoufflée. Quand il n’y a que moi et Nirni qui nous amusons ici, les lumières sont seulement roses.
    
    Avec douceur, Korim roula sur le dos, laissant un peu de place à son amante pour respirer. ...
    ... Il vint ensuite auprès de Nirni, qui commençait à somnoler sur sa couche. Il s’entendit contre elle. Dirza ne tarda pas à venir les rejoindre, après avoir mis quelques bûches supplémentaires dans le feu. Ils s’endormirent ainsi, serrés tous les trois l’un contre l’autre, baignés par la lueur du feu et celle déclinante de la statue.
    
    Au matin, Korim constata avec une totale stupéfaction qu’il était seul dans les ruines. Les cendres du feu fumaient encore et sa monture hennissait non loin, désireuse d’avoir à boire et son déjeuner. Mais plus le moindre signe de ses deux compagnes aldes. Perplexe, il chercha des indices qui lui auraient permis de comprendre. Il trouva sur le piédestal de la statue, entre ses pieds de pierre, un fin rouleau de parchemin jaune, passé dans un anneau de bois sculpté de motifs végétaux. Il déroula vite fait le document.
    
    Interloqué par la tournure vraiment bizarre que venait de prendre son aventure, le mercenaire roula le parchemin et le remit dans l’anneau. Il glissa ensuite le message dans une poche secrète, au fond de son sac à dos. Puis il se dirigea vers son cheval pour le nourrir et le seller.
    
    — Mon vieux Ravage, j’croyais que les femmes humaines étaient les plus incompréhensibles. Apparemment, y a des femelles encore plus étranges.
    
    Le grand étalon henni et frotta son museau humide sur la joue mal rasée de son maître, comme pour signifier son accord. 
«12...6789»