Une drôle de paroisienne... (4) - Histoires de Sexe

Une drôle de paroisienne... (4)

Jean était caché dans la petite pièce contiguë à l’atelier de peinture ; il matait tout ce qui se passait dans la pièce, grâce à une fente dans une moulure. Et jusque-là, il était un peu déçu par la piètre performance de sa femme. Elle n’avait pas été foutue de se foutre à poil devant sa tante, pour se faire tirer le portrait ! Mais après tout, quand il l’avait vue revenir, elle semblait furibonde... alors un petit miracle à espérer ? Il reçut un SMS d’Edouard :

" Ah cette fois-ci, c’est moi qui vais prendre la main, jeune blaireau ! Je vais rejoindre ma femme qui va faire poser la tienne pour une peinture.

Je ne devais pas assister à la séance, mais contre toute attente, ta femme a exigé... -oui, je dis bien exigé- ma présence, avec mon matériel d’enregistrement vidéo et mon Polaroid !

Alors que dis-tu de cela ?

— Ouais, pas mal... mais il faudrait encore qu’elle acceptât de poser à poil pour toi ! Et connaissant l’animal...

— Tu doutes ! Tu douteras peut-être un peu moins dans une heure ou deux ! " Jean eut un sourire après l’échange, il se dit que vraiment, Edouard prenait des vessies pour des lanternes ! Sa femme Céline poser à poil devant le couple... et lui qui s’imaginait pouvoir la baiser ! Il en riait encore deux minutes plus tard ! Il n’aurait peut-être pas dû !

Il vit arriver Edouard, comme celui-ci le lui avait dit, qui installa son matériel de prises de vues. Il était curieux de voir la tête de sa femme après sa séance de maquillage... il ne ...

... fut pas déçu !

Lorsque Nicole vit sa nièce apparaître dans le champ de lumière, à la place du modèle, elle eut une très grosse surprise ! Sa nièce Céline, d’habitude allergique à toute forme de vanité, s’était vraiment bien maquillée... comme "une pute", fut le premier mot qui lui vint à l’esprit ! Fard sur les paupières, eye-liner noir autour des yeux, qui lui donnait un remarquable regard de braise, un rouge à lèvres carmin très agressif...

Elle se tenait près de la chaise du modèle, toujours en peignoir blanc, puis elle défit la ceinture et laissa le vêtement tomber sur le sol. Il y eut un blanc ; Nicole retint sa respiration et Edouard émit un raclement de gorge.

Jean, planqué de son côté du mur, n’en crut pas ses yeux non plus !

Céline lançant un regard de braise à son oncle, lui dit :

— Tu as bien vérifié que la caméra enregistre ? Maintenant, prends le Polaroid et fais tes photos pendant que je prends des poses. Et surtout, n’en rate pas une !

Et la jeune délurée, bien décidée à se venger des infidélités de son mari avec sa propre tante, debout, le pinceau à la main, qui la regardait avec circonspection, commença son petit numéro de salope !

Edouard, crispé par l’excitation de voir sa jeune nièce en cet appareil fort érotique, recouvra son calme et agissant en professionnel, se mit à faire les clichés.

Céline avait mis le paquet pour apparaître telle une femme fatale, matinée de pute de bordel des années soixante : une guêpière noire transparente, ...