Les enfants du Bon Dieu (5)
Datte: 26/01/2022,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
... bien consommée. Et tu es toujours cette jolie femme que beaucoup d’hommes m’enviaient… ou m’envient encore peut-être.
— Tu veux que nous dinions tous les deux ici, comme autrefois, lorsque nous faisions nos études ?
— On commande deux pizzas… il doit bien se trouver un endroit qui livre ce genre de nourriture !
— Oui, attend ! Je crois que j’ai une carte dans un tiroir… en attendant que je commande par téléphone, sers nous donc un apéritif… il est toujours dans ce living que tu connais.
— D’accord. Je peux faire comme chez moi ?
— Il y a bien longtemps que tu es chez toi, il me semble aussi chez mes parents. Notre pause m’a permis de voir autre chose que notre petite routine, de rencontrer aussi des gens sympas…
— … mmm !
De la cuisine où je furète dans un tiroir j’entends vaguement la question, sans vraiment la comprendre. Alors machinalement, tout en pianotant sur le clavier de mon smartphone, je lui lance un grand « oui » enjoué. Je sais quel genre de tarte italienne il aime, alors en quelques secondes ma commande est faite. Je reviens vers lui. Michel est assis, pâle comme un mort.
— Tu ne vas pas bien ?
— Ainsi donc tu as franchi le pas ? La ligne rouge de l’adultère ? Et moi pauvre pomme qui t’espère depuis tous ces mois ! Tu te rends compte… dis-moi avec qui, que je ne meurs pas idiot.
— Qu’est-ce que tu baragouines ? Je ne comprends rien. Qui t’a dit que je t’avais trompé ?
— C’est donc bien réel…
— Enfin Michel… on ne peut pas ...
... parler de tromperie puisque nous ne vivons plus sous le même toit… et puis comment le saurais-tu ?
— Tu viens de me répondre oui à ma question de savoir si tu avais couché avec un autre… je ne suis tout de même pas cinglé à ce point…
— Ah ! C’était ça ta question lorsque j’appelais la pizzéria ? Je n’avais pas bien entendu.
— Et dans la foulée tu m’as donc dit la vérité…
— Ben… désolé, mais oui… ce n’est arrivé que deux fois.
— Deux fois ? Avec le même ou deux fois, sans interférence entrent-elles ?
— À quoi ça servirait que tu le saches ? Tu as déjà assez de peine, il me semble.
— Je ne te donnais plus ce que tu voulais ? J’ai fait quoi de mal pour que nous en soyons là ?
— Arrête ! Nous sommes deux adultes et nous n’appartenons pas corps et âme à l’autre, bien que durant des années j’ai voulu le croire.
— Tu te rends compte Claude… tu fous ma vie en l’air ! Je ne sais pas ce que j’ai bien pu faire pour mériter ça…
— Tu ne t’es jamais dit que c’est à moi, et à moi seule que j’en veux ? Que je hais mon corps, incapable de faire la seule chose pour laquelle il est au départ de la vie destiné… procréer. Jamais je ne tiendrai un enfant de toi et de moi, personne ne peut savoir le mal de chien que ça fait de regarder tous ces ventres ronds de femmes enceintes, il y en a partout, où on les remarque mieux, quand on ne peut pas connaitre ce bonheur d’être mère. Le comble aura été celui trop proche de moi de ta sœur. Je n’en veux pas à Marie ni à toi, vous ...