Séduction, amour et soumission (3)
Datte: 26/01/2022,
Catégories:
Lesbienne
Auteur: divinmarkiz, Source: Xstory
... nos doigts agissait comme une invitation, je pris les devants, retirai sa main pour la remplacer par ma bouche. Son bras m’invita à venir ; je l’enjambai. Nous étions l’une comme l’autre très excitée, je me souvenais de la caresse experte de Marianne et m’appliquais à la prodiguer.
Nous avons beaucoup joui, rapidement.
Il ne fallait pas aller plus loin, c’était notre pacte.
Toutes les deux sur le dos, nous pensions en silence. C’est Charlotte qui brisa le silence.
« Tu lèches tellement bien ! … Mais là j’ai quand même bien envie d’une queue dans ma chatte. »
Je lui lançais l’oreiller, pour étouffer son fou rire que je partageais.
Lorsqu’on se leva, la matinée était bien avancée. Le lendemain, je reçus un message de Marianne… et une photo. Elle passait le week-end à Paris ce que je savais. Je passais sous silence ma soirée avec Charlotte. Un serment est un serment. Baisers numériques !
Le reste du séjour se déroula comme toujours, enchanteur.
Retour le dimanche. Demain je verrai Marianne.
Marianne
Samedi en mode « chill » après ma soirée avec Blanche. Comme après chacun de nos ébats, elle m’avait appelée en fin de journée ; indécente et provocatrice, Blanche aimait me décrire son ressenti, en détail, crument.
« Tu sais j’ai encore cette douce douleur sur ma chatte, j’adore ça !
-Moi je n’ai pas bougé de chez moi et je porte encore ton parfum intime
-C’est comme ça que je t’aime Marianne, vicieuse. Tu as « oublié » de me fouetter hier ...
... soir, dit-elle en riant
-Il faut en garder pour la prochaine fois.
-Justement si la prochaine fois était ce soir.
Je mentis.
-Je ne peux pas ce soir, j’ai un dîner.
-Je peux passer après !
-Demain j’ai du boulot, il faut que j’aie l’esprit clair.
-Je n’insiste pas ma chérie. Si tu as un repentir, appelles moi ; j’ai encore très envie.
Infatigable Blanche, je l’adorais telle qu’elle était. Étrangement alors que nous nous entendions si bien en amour, nous n’avions que rarement parlé de nous. Elle était aussi réservée sur elle, ses états d’âme, sa vie, que débridée dans sa sexualité, avec moi en tous cas.
J’avais fait plusieurs tentatives pour l’inviter à parler, se confier comme peuvent le faire deux amies ; à chaque fois, d’une pirouette elle esquivait. C’était ainsi et finalement peu importait, nous passions de merveilleux moments ensemble.
Le reste de la soirée s’écoula au rythme de quelques travaux ménagers et cette paperasse qu’il fallait évacuer chaque semaine, mutuelle, factures, coup d’œil sur mon compte, mon épargne. Habituellement réservés au dimanche, ces tâches aussi triviales qu’assommantes, je devais les faire ce soir ; l’associé qui me chapeautait devait présenter devant les actionnaires de son client, notre étude en début de semaine et j’étais la cheville ouvrière de ce document. Mon dimanche serait studieux.
Couchée tôt, je lisais un livre d’Élisabeth Badinter, femme intelligente et courageuse dont je partageais la vision du ...