Hot thérapie (2)
Datte: 25/01/2022,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Petite Chérie, Source: Xstory
... c’est le début des emmerdes !
J’ai le cœur au bord de l’explosion ou de l’implosion. Je n’arrive plus à réfléchir. Les mains moites et tremblantes, j’effleure son torse à travers son tee-shirt. Son cœur bat fort lui aussi, je le sens palpiter sous mes doigts.
« Ce n’est pas le moment de faire un AVC... »
Je le regarde droit dans les yeux, dans une supplique muette. Son regard me répond avec une tendresse non dissimulée dont cet homme, LUI, peut être capable. Je vais craquer.
Ses lèvres s’approchent. Il se penche en prenant mon visage entre ses mains avec douceur. Il m’emmène dans un déluge de sensualité, de volupté inimaginable. Ses smacks, ses bisous en pluie me détendent, m’apaisent, me remuent jusqu’aux entrailles, me mettent à l’envers. J’ai l’impression qu’il a compris qu’un démon intérieur me taraude, me salit de sa noirceur. Lirait-il dans mes pensées alors que, moi-même, j’ai du mal à y mettre bon ordre ?
— Humm, continue s’il te plaît...
Ces mots, je les lui murmure, lèvres contre ...
... lèvres.
« Surtout ne t’arrête pas... »
Nos souffles se mélangent, nos regards rivés l’un à l’autre entre unisson et osmose d’un même diapason.
Nos corps s’approchent, se rapprochent et s’accrochent étroitement comme pour ne former qu’un.
Délicatement, il m’accompagne dans notre bascule à l’horizontale comme s’il avait saisi l’impératif de passer en cet instant précis à une vitesse supérieure. Aurait-il atteint le niveau de la prescience des mantas (comme dansDune, de Franck Herbert) ?
Ses baisers sont plus profonds, insistants. A nos souffles s’ajoutent nos langues dans un ballet qui chante nos désirs, qui vénère la vie.
« Apprivoise-moi... »
Je fonds, j’exulte, je me liquéfie sur place, désinhibée dans le creux de ses bras, sous ces baisers ardents qui me brûlent les lèvres, la peau. Je meurs, incendiée de l’intérieur. Mon cerveau, en chef d’orchestre de mes désirs les plus inavoués et inavouables, ouvre la porte de ma félicité à la « petite mort ».
« La dormeuse s’est réveillée. »
VIVRE, ENFIN !!!