1. Le prix à payer, l’effet papillon.


    Datte: 10/08/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: PP06, Source: Hds

    ... entrainant Matilde, et reviens dans le salon avec une couverture et un oreiller :
    
    - Bonne nuit ma chérie.
    
    En vérité, j’ai fait appel à une call girl, la nuit va me coute cher. Elle connait son rôle, mais ne s’en offusque pas. Je laisse la porte de la chambre entre ouverte.
    
    Nuit torride. En pensant à Jody, j’ai quelques scrupules, bien vite balayés par l’image de Daniel en train de la pilonner en levrette, elle n’avait aucun scrupule. Matilde est une bonne professionnelle, et l’abstinence forcée de cette semaine efface toute hésitation... Matilde jouit peut-être plus bruyamment que nécessaire. Au 3ième orgasme, je me lève, petit passage dans la salle de bain.
    
    Tandis que Matilde est sous la douche, je vais au salon, Jody ne dort pas.
    
    - Excusons-nous Jody, j’espère qu’on ne t’empêche pas de dormir.
    
    Le ton ironique ne lui échappe pas
    
    - …
    
    --- o O o ---
    
    Au matin, j’ai quelques remords en repensant à cette nuit, mais une vengeance est une vengeance, je dois aller jusqu’au bout. Heureusement, Matilde est une bonne comédienne, son cri réveille Jody venant juste de trouver le sommeil.
    
    Elle reste prostrée sur le canapé, pendant que je prends avec Matilde un petit déjeuner en amoureux.
    
    Nous retournons dans la chambre. Assis sur le lit, Matilde va me montrer une nouvelle fois ses talents de comédienne, J’ai prévu un dernier acte, me souvenant du dernier jour avant de prendre l’avion.
    
    Assez fort pour que Jody nous entende :
    
    Matilde me dit : "Une ...
    ... dernière fois, chéri, après nous pourrons y aller."
    
    Je lui dis : "Mais c'est l'heure, il faut partir !"
    
    Elle me répond : "Je t'en supplie ! J'en ai tellement besoin ! Je ne serai pas longue !"
    
    Jody a dû se boucher les oreilles pour ne pas entendre nos soupirs, qu’elle ne savait pas simulés.
    
    Cette fois, Matilde s’en va, je l’embrasse sur le pas de la porte, un baiser enflammé sous les yeux de Jody hypnotisée par la scène.
    
    - Tu m’appelles, si je peux me libérer à midi, nous pourrions déjeuner ensemble.
    
    Je ne reverrais jamais Matilde, mais ça Jody ne le sait pas.
    
    Elle ne prononce pas un mot. Si, juste un :
    
    - Salaud.
    
    Elle n’a pas un grand vocabulaire.
    
    - Alors que comptes-tu faire ? Où envisages tu t’installer ?
    
    - Quoi, c’est vrai ? tu veux me quitter ?
    
    - Non, je te l’ai déjà dit, c’est toi qui m’as quitté, en passant NOS vacances avec Daniel.
    
    - …
    
    - Tu peux aller le retrouver, il reste ici une semaine pour le boulot, nous avons des réunions avec le grand chef de Paris, profites en. Tu as Daniel, j’ai Matilde.
    
    Jody veut prendre le dessus :
    
    - Tu l’auras voulu. Je vais le rejoindre, il m’aime et lui au moins il me fait jouir. (Petite vacherie qui semble la ravir).
    
    Deux heures après, elle me regarde avec défit et ouvre la porte d’entrée une valise à la main :
    
    - Adieu, Daniel sera content de me voir.
    
    La porte se referme, aujourd’hui elle n’ira pas travailler.
    
    Connaissant le loustic, célibataire endurci, je pense qu’elle va très ...
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