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Kintsugi* (1)
Datte: 22/01/2022, Catégories: BDSM / Fétichisme Auteur: Heartbeat, Source: Xstory
... ainsi de suite. Tu ne t’arrêtes plus, tu me sais prête à céder à la douleur... Les larmes tombent : tu as gagné. Mes sanglots et gémissements t’excitent, tu me l’as toujours dit. Tu as toujours aimé me mettre dans des états d’inconfort extrême... Abaisser mes défenses, aller au-delà de mon caractère parfois volcanique, me voir à nu, dans tous les sens du terme. Tu me regardes longuement... Tu finis par m’allonger sur le lit en m’embrassant. Tu embrasses chaque parcelle de mon corps, en partant de ma bouche jusqu’à aller vers mon sexe. Tu couvres ma poitrine endolorie de baisers, tu panses les douleurs que tu m’as infligées. Tu es douceur, caressant chaque centimètre de peau à pleine main. Mes larmes continuent de couler, mais ce ne sont plus des larmes de douleur et de peine... Tu embrasses mon corps Chaque cicatrice, chaque pli replet, Chaque marque, chaque bourrelet... Tu me chuchotes que tu m’aimes, encore et encore Que je suis belle comme le jour Que mon corps est ton abri Et tu me fais l’amour Ta douceur est infinie Et petit à petit, ton désir me guérit... —--- — Le kintsugi serait apparu lorsque, à la fin du xve siècle, le shogun Ashikaga Yoshimasa a renvoyé en Chine un bol de thé chinois endommagé pour le faire réparer. Le bol étant revenu réparé avec de vilaines agrafes métalliques, les artisans japonais auraient cherché un moyen de réparation plus esthétique. Cela découle d’une philosophie qui prend en compte le passé de l’objet, son histoire et donc les accidents éventuels qu’il a pu connaître. La casse d’une céramique ne signifie plus sa fin ou sa mise au rebut, mais un renouveau, le début d’un autre cycle et une continuité dans son utilisation. (Wikipédia).