1. Sagesse (2)


    Datte: 19/01/2022, Catégories: Hétéro Auteur: Gerald93, Source: Xstory

    Les congés d’été avaient clairsemés le service. Pourtant nous n’avions pas eu l’audace de renouveler nos caresses. Certes, le matin, lorsque nous, nous faisions la bise, je sentais sa bouche « déraper » de ma joue pour s’approcher de mes lèvres. Souvent, il trouvait un prétexte pour me frôler l’épaule, me prendre la main, de manière anodine. Et puis nous échangions quelques baisers furtifs devant cette machine à boissons. Il continuait à regarder dans mon décolleté, mais sans toucher. Par contre il avait pris l’habitude de plaquer sa main sur mon cul pour m’aider à remonter l’escalier.
    
    Ce petit jeu, sans conséquence me convenait bien, mais il m’avoua rapidement vouloir aller plus loin. Si une partie de moi souhaitait, au moins une fois, s’abandonner à ses caresses prometteuses, mais je n’étais pas prête à accepter d’aller à l’hôtel un midi comme il l’avait suggéré. Nous, étions tombés d’accord, enfin surtout moi : Si ça doit se faire, ça se fera, mais ne forçons pas les choses. Le destin, nous donna un coup de pouce bien plus tôt que prévu…
    
    Antoine, mon homme, souffrait d’une dent de sagesse depuis longtemps déjà. Le dentiste lui avait suggéré de retirer les quatres d’un coup, en clinique, sous anesthésie générale. Il avait judicieusement choisi ce début juillet, en l’absence des enfants en vacances chez ma mère pour son opération. Mardi matin admission et examen d’usage. Après-midi, opération. Nuit de précaution à la clinique. Puis retour à la maison mercredi avec ...
    ... cinq jours d’arrêt.
    
    Pas d’enfants, pas de mari, c’était une occasion en or. Pourtant je ne me décidais pas à en parler à Gérald. Peur de franchir le pas, peur de me faire prendre, peur de le décevoir aussi… Nos petits jeux de mains me convenaient. Je finis par lâcher l’info la veille de l’opération, sans enthousiasme. Il devina ma réticence, n’insista pas, mais souligna tout de même qu’une telle occasion ne se renouvellerait pas de si tôt. Il eu la gentillesse et le tact de ne plus m’en parler de la journée.
    
    Le mardi fut calme au bureau, mais j’étais pourtant nerveuse. Une amie, me sachant seule ce soir là, m’avait proposée d’aller au restau. J’avais acceptée, presque soulagée de remplir ma soirée. J’avais mon excuse pour ne pas succomber à la tentation d’adultère. Je l’avouais, presque confuse à Gérald. De son coté, il allait assister au conseil municipal. Je le savais intéressé par la politique, et même militant, mais j’ignorais qu’un simple citoyen était admis à ces réunions. Il m’avait habilement glissé qu’un conseil municipal on n’en connaissait jamais l’heure de fin à l’avance, c’est selon les délibérations. J’avais compris le message.
    
    A 18h, on s’est quitté sur 2 bises, alors qu’habituellement on ne s’embrasse que le matin.
    
    - Je viens d’avoir Antoine au téléphone. L’opération c’est bien passée, mais il est encore un peu dans le coltard. Je vais à la clinique là. Et sinon pour ce soir… euh…je t’appelle.
    
    Je lui avais tout sorti d’un coup. Le soulagement ...
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