1. Mangouste contre l'Organisation 3 - L'ordre règne à Bujumbura


    Datte: 19/01/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... penchée sur la table pour détailler la carte. « Quel cul ! » pensa-t-elle les yeux rivés sur la paire de fesses, serrée dans le short kaki. Elle reprit après avoir passé sa langue sur ses lèvres :
    
    - Les armes, justement ?
    
    - Viens je vais te montrer mon arsenal. Tu veux boire quelque chose avant ? Un jus de goyave ?
    
    - Non, un Jack Daniels plutôt.
    
    Elle l’a entraînée dans une cave, ou diverses armes sont exposées sur des présentoirs. Des fusils d’assaut, des armes de poing, des grenades.
    
    - Discrétion avant tout, on n’emporte pas d’armes à feu. Je prends tout de même mon Sig Sauer, au cas où. Ça par contre, ça pourra servir si malgré tout, on a les soldats de Mombassa sur le râble, dit Mangouste en désignant les grenades.
    
    - Ok
    
    - Ça c’est parfait, lui dit Mangouste en prenant deux poignards sur une table.
    
    - Qu’est-ce que tu penses de ça ?
    
    - Des arbalètes ! Excellent ! Silencieux, efficace, imparable. Un carreau dans le front, fait le même effet qu’une balle. Par contre les trois clowns là-haut, on ne les emmène pas, ils ne servent à rien. Inutiles. Paye-les et qu’ils dégagent du pays cette nuit. On sera mieux à deux.
    
    - Ok, c’est vrai qu’ils ne sont pas vraiment efficaces.
    
    Au moment de remonter de la cave, Chloé saisit Lucie par les épaules et posa sa bouche sur celle de la belle africaine. Les lèvres de Lucie s’ouvrirent et laissèrent passer la langue de Chloé. Les mains de Chloé ont agrippé les fesses de Lucie. Depuis le début elle en rêvait, ...
    ... elle y était : « Non, mais quel cul ! » pensa-t-elle. Après un long baiser, elles se sont écarté enfin l’une de l’autre :
    
    - Tu vires les trois guignols, tu me fais visiter ta chambre et après, dodo. On part demain matin. Faut compter 5 ou 6 heures de route et de piste avant d’arriver là-bas. Une longue journée nous attend demain, mais ce soir, c’est le repos des guerrières …
    
    Les deux jeunes femmes attendaient la tombée de la nuit planquée à l’orée de la forêt en vue du QG de Mombassa. Devant la grille qui fermait l’entrée se tenaient deux gardes. Un autre était juste au-dessus, juché sur un mirador :
    
    - Il fait assez sombre on y va, chuchota Chloé.
    
    Elles s’approchèrent en rampant dans la pénombre naissante. Les deux gardes en bas discutaient et rigolaient. Celui sur le mirador apparemment dormait, appuyé contre un poteau :
    
    - Ben, c’est cool comme surveillance. D’abord les deux d’en bas avec les arbalètes, puis je recharge et je m’occupe de celui qui ronfle en haut.
    
    Les deux gardes devant la barrière s’écroulèrent de concert. Celui d’en haut, qui ne s’était rendu compte de rien, bascula à son tour par-dessus le parapet, un carreau d’arbalète dans la gorge.
    
    - C’est formidable comme truc, ces arbalètes, dit Mangouste. On y va.
    
    Elles passèrent la barrière et avancèrent vers le bâtiment principal, la résidence de Mombassa à l’écart des baraquements qui logeaient les soldats. Des rires et le bruit d’une fête sortaient d’un des hangars.
    
    Elles contournèrent un ...
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