1. Mangouste contre l'Organisation 3 - L'ordre règne à Bujumbura


    Datte: 19/01/2022, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Laetitia sapho, Source: Hds

    ... fit sauter son couteau dans sa main, le rattrapa par la pointe et le lança vers son adversaire. Il vint se figer au-dessus du sein gauche de Vassilia, qui après un long gargouillis s’écroula au sol :
    
    - Désolée d’avoir du abimer une si belle poitrine ma chérie, tu ne m’as pas laissé le choix.
    
    Une tâche de sang s’agrandissait sur le tissu de sa veste au niveau de sa blessure au biceps :
    
    - On verra ça plus tard …
    
    Au bout du couloir, il y avait une autre porte. En tendant l’oreille Mangouste entendit les bribes d’une conversation … Enfin, une conversation … Si on veut …
    
    - Vas-y, je suis ta femme !
    
    - Non c’est moi qui suis ta femme!
    
    Elle ouvrit discrètement la porte. Sur le lit deux hommes, un noir et un blanc étaient tête-bêche l’un sur l’autre. Bien que ne voyant pas leurs visages, elle reconnut les deux types à leurs signes distinctifs. Coleman en dessous avec l’éternel bandana noir qui ne le quittait jamais, le Commandant Jean-Jacques Muzonga au-dessus, avec son béret vert qui ne le quittait jamais non plus :
    
    - Désolé de vous déranger en plein 69 les garçons, s’esclaffa Mangouste.
    
    Les deux hommes surpris se sont levés, mais se déplacer avec des chaussures à talons quand on n’est pas habitué c’est tout un art. Parce qu’ils portaient, une paire d’escarpins vernis à talons aiguille pour Coleman et une paire de sandales à talons compensés pour Muzonga. De plus, Coleman arborait un porte -jarretelles rouge et noir et Muzonga une guêpière et des bas ...
    ... blancs qui tranchaient avec sa peau noire :
    
    - Je vous laisse le temps de remettre vos petites culottes les gars, où je vous dégomme tout de suite ? Oh Jean-Jacques, des dessous blancs avec un béret vert, quelle faute de goût.
    
    Mangouste dégomma (comme elle dit) les deux mercenaires, l’un d’un carreau d’arbalète entre les yeux, l’autre avec son couteau figé dans le ventre.
    
    Elle sentit une présence dans son dos. Elle se mit aussitôt en position de combat :
    
    - Doucement, c’est moi !
    
    - Lucie ! J’ai eu Chouchkina et à l’instant Coleman et Muzonga.
    
    - Je vois ça, moi j’ai eu Lopès.
    
    - Il baisait je suppose !
    
    - Il était en train de se faire flageller par deux filles, pourquoi ?
    
    - Ce n’est pas un camp retranché ici, un vrai lupanar plutôt, un baisodrome !
    
    - Du coup, comme il était menotté, je n’ai pas eu de mal à m’occuper de Lopès.
    
    - Tu lui as fait quoi ?
    
    - Je lui ai tranché la gorge, pourquoi ?
    
    - Non comme ça ! Et les deux filles ?
    
    - Bah la première est tombée dans les pommes à la vue du sang, l’autre était toute tremblante, je les ai bâillonnées et ligotées avec leur matériel.
    
    - Tu parles de dominatrices d’opérette ! Bon, si on fait les comptes ont a liquidé toute la petite équipe de Mombassa. Il ne doit plus rester que lui.
    
    - Tu es blessée, laisse-moi voir, dit Lucie en approchant sa main du bras de Chloé.
    
    - T’inquiète c’est rien, juste une estafilade
    
    Au bout du couloir, elles trouvèrent un escalier qui les amenait au 1er étage. ...