1. Nuit Nordique


    Datte: 09/08/2018, Catégories: Anal Gay Masturbation Auteur: MG1228, Source: xHamster

    ... avait arraché sa mère alors qu’il n’était encore qu’un nourrisson. Le vieil homme lui avait alors enseigné son métier, en y faisant transparaître tout l’amour qu’il avait pour son fils. Il avait fini par succomber au froid. Kalle avait pris sa suite sans protester, à la demande du chef. Ce n’était pas un homme de nature bruyante ni exubérante. Il était bâti comme un viking, aussi large que le plus imposant des siens, aussi fort, aussi viril, mais peu loquace, assez renfermé.
    
    Il ne se rendait qu’en de très rares occasions à la taverne, et seulement lorsque son métier l’exigeait pour une commande – il ne raffolait pas l’alcool que son peuple extrayait des arbres. Il préférait de loin travailler le métal, le déformer pour lui donner une autre apparence. Il aimait sentir les différentes textures qui se distordaient sous les coups brutaux de son marteau ; il n’y avait rien de plus enchanteur à ses oreilles que le sifflement de l’acier brûlant plongé dans l’eau glacée. Personne ne pourrait jamais concurrencer cela : ni la voix mélodieuse d’une nordique, ni ses caresses tendres, ni même le bruit qu’elle pourrait faire lorsqu’il enfoncerait sa virilité en elle. Son caractère réservé avait fait circuler plus d’une rumeur dans le village, notamment au sujet de ses capacités en tant qu’homme, mais il ne s’en souciait pas. Il se savait puissant, dans tous les sens du terme, et le qu’en dira-t-on l’indifférait.
    
    Il eut pourtant de la curiosité pour l’étranger qui dormait dans la ...
    ... pièce voisine. Il traîna son pas lourd jusqu’à ce lit qu’il avait cessé d’utiliser le jour où il avait pu soulever une paire de tenailles. Il examina le jeune homme qui y était allongé, comme on examine une pièce de métal. Ils l’avaient traité de garçonnet. C’était le mot,
    
    garçonnet
    
    . Il n’avait rien en commun avec les hommes du nord, pour sûr – ses cuisses faisaient à peine la taille des bras de Kalle. Mais ce dernier savait mieux que quiconque que ce n’est pas la quantité qui fait la valeur ; un métal ne se révèle que lorsqu’il fond, et la plupart des vikings, une fois fondus, se révélaient creux et insipides. On ne pouvait pas faire d’eux autre chose que ce qu’ils étaient. Ce petit, il avait de la valeur, le forgeron le sentait. Il enveloppa le visage délicat sans sa grosse main chaude et calleuse – la tête s’y nicha et vint même s’y frotter, un peu comme lorsqu’on caresse un chat sauvage. L’étranger était perdu dans ses rêves.
    
    Des rêves que l’on pourrait qualifier de…
    
    distrayants
    
    .
    
    Ses cuisses se contractaient et, plus hauts, à leur base, un morceau de chair se dressait fièrement. Le sexe rétracté par le froid n’était pas resté inactif bien longtemps. L’onguent l’avait revigoré. Il s’était épaissi et gorgé d’un sang neuf. Cet étranger avait peut-être un visage d’enfant et autant de poils qu’une fillette, mais il prouvait à présent qu’il était un homme. La tige pâle s’élevait et pulsait ; sa pointe rouge sombre enflait de plus en plus, divisée en son sommet ...
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