Nana (10)
Datte: 28/12/2021,
Catégories:
BDSM / Fétichisme
Auteur: X. Lamy, Source: Xstory
... cheville.
Lorsque sa langue fait un petit saut dans le vide après avoir léché mon gland, je remarque qu’elle est maquillée tout en noir : les lèvres, les cils, les yeux, les paupières...
— Oh bonjour Monsieur ! Vous avez bien dormi ?
— J’ai très bien dormi... Mais j’ai passé la nuit avec quelqu’un et lorsque je me suis réveillé, elle n’était plus là.
— Ah bon ? Vous avez passé la nuit avec qui ?
— Elle s’appelle Morgane.
— Oh ! Vous avez dormi avec ma mère !
Mon esprit s’est figé pendant quelques secondes. Si ce n’est le fait que je bandais et que j’étais attaché, je ne comprenais rien.
— O... oui... Tu... sais où elle est ?
— Aucune idée !
Morgane me lance un sourire mutin. Ce qui me rassure énormément, car je comprends alors qu’elle n’a pas complètement débloqué. En tout cas, je préfère l’interpréter comme ça. Il semblerait qu’elle se fasse "seulement" passer pour l’une de ses filles alors qu’elle me lèche la bite.
— Oh, je vois... Et tu sais pourquoi je suis attaché ?
— Ah ! Ça, c’est parce que ma mère m’a dit de faire attention.
— Ah oui ? Elle t’a dit de faire attention à quoi ?
— Elle m’a dit qu’il fallait faire attention aux hommes.
— Et pourquoi elle t’a dit ça ?
— Elle m’a dit ça parce que, comme elle me l’a expliqué, les hommes, si on veut être sûre qu’ils reviennent, il faut leur garder le ventre plein et les couilles vides. Et moi, je veux être sûre que vous reveniez. Alors pour ça, je vais faire comme elle m’a dit. ...
... Je vais vous remplir le ventre et vous vider les couilles.
Morgane embrasse ma queue, un baiser tellement mignon que c’en est à peine un. Alors que je me redresse pour m’adosser à la tête du lit, elle me saute dessus et s’assoit à califourchon sur mon bassin. Elle ne porte pas de soutien-gorge, mais je sens qu’elle porte quelque chose en dessous.
— Alors je vous ai préparé le petit-déjeuner !
— Mais c’est juste adorable, tu le sais ça ?
Elle se contente de rire doucement. Un rire clair, qui lui rougit les joues. On frôle l’Oscar ou, car ça reste à vérifier, la folie. Morgane attrape un plateau-repas, au menu : pancake et jus d’orange.
— Ça a l’air très bon, dis-moi...
— C’est ma mère qui m’a appris à les faire !
Elle attrape un pancake et me donne la becquée. Ce ne sont pas les meilleurs pancakes que j’ai mangés - bien qu’ils soient très bons - mais ce sont de loin les plus surréalistes. Cependant, je dois lui reconnaître une chose : elle a pensé à prendre une paille pour le jus d’orange. Et c’est comme ça que se déroule le plus déroutant petit-déjeuner de ma vie. Une fois terminé, Morgane repose le plateau à sa place initiale. Elle se lève ensuite et se tient debout devant le lit.
— Et maintenant...
Ses mains glissent sous sa jupe et elle retire ce qu’elle portait. Un string. Un string rose en microfibre que je n’oublierai probablement jamais : celui d’Anaïs. Si je comprends bien, elle ne porte actuellement que des vêtements que sa fille a laissés ...