1. Un amour de vampire (15)


    Datte: 28/12/2021, Catégories: Lesbienne Auteur: CdM38, Source: Xstory

    ... bras autour d’elle, je m’amuse à titiller un de ses tétons, dessinant des cercles autour du bout des doigts.
    
    — Quelle heure ? demande-t-elle d’une voix d’outre-tombe en ouvrant avec peine les yeux.
    
    — L’heure de te réveiller mon amour, répondis-je en l’embrassant dans le cou.
    
    Point de vue de Melissa
    
    Je m’extirpe difficilement des bras de Morphée et contemple Emilie. Voir son visage s’illuminer lorsqu’elle me dévisage me touche droit au cœur.
    
    — Bonjour vampire chéri, dit-elle en m’embrassant.
    
    — Bien dormi petit cœur ?
    
    — Très bien oui même si... je suis épuisée, mais... revigorée dans le même temps.
    
    — L’amour, ça nourrit, dis-je en souriant.
    
    — Et ça creuse ! J’ai une faim de loup !
    
    — Alors viens petit cœur, ne va pas mourir d’inanition, j’ai bien d’autres projets.
    
    Nous nous levons et Emilie dévore littéralement tout ce qui lui tombe sous la main pendant que je la regarde, amusée. Nous partons ensuite nous promener dans la neige après nous être chaudement couvertes de pantalons de ski et d’épaisses parkas.
    
    — Hmmmm, dit Emilie en inspirant profondément. J’adore cette douce morsure du froid, la neige, le ciel bleu, le soleil se reflétant...
    
    — Et moi j’adore autre chose, dis-je en embrassant sa joue, le seul endroit accessible, emmitouflée comme elle l’est dans son bonnet et sa doudoune.
    
    Elle me tend ses lèvres dont je m’empare avec avidité et nous échangeons à nouveau un long baiser. J’ai l’impression que nous devons passer plus de la ...
    ... moitié de nos journées à nous embrasser tant nous sommes avides l’une de l’autre. Le contact de l’autre est comme une drogue dont nous ne sommes jamais rassasiées.
    
    Posant ses mains sur ma poitrine, elle me pousse soudainement et je tombe à la renverse dans l’épaisse poudreuse.
    
    — Hé ! Que fais-tu vilaine ?
    
    — Je refroidis tes ardeurs, répond-elle en riant.
    
    — Tu vas voir petite garce.
    
    Je me redresse et la saisis par les chevilles pour la faire tomber également. Elle s’étale de tout son long dans la neige avant de se redresser et de rouler vers moi pour me plaquer et me maintenir au sol. Echangeant un regard, nous éclatons de rire ; on aurait dit deux gamines découvrant la neige. Picorant nos lèvres, nous restons dans la neige, les chauds vêtements imperméables que nous portons nous isolant du froid, le manteau de poudreuse faisant de son côté un matelas très agréable.
    
    — Je t’aime, murmure Emilie.
    
    — Moi aussi je t’aime petit cœur.
    
    — Moi plus que toi, dit-elle d’un air espiègle.
    
    — Tu veux lancer un concours ? Attends que l’on soit à la maison et on va voir.
    
    — Pourquoi attendre ?
    
    Elle retire ses gants et glisse sa main sur les boutons pressoirs de mon pantalon. Les faisant sauter un à un, elle dénude juste mon entrejambe qu’elle couvre immédiatement de ses lèvres froides qui contrastent avec sa chaude langue humide.
    
    — Oooh petit cœur... soupiré-je de bonheur. Vas-y mon amour, continue, ne t’arrête surtout pas !
    
    Cette petite diablesse s’améliore ...
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