Les Chevaliers du Zodiaque : les vices du Sanctuaire (37)
Datte: 27/12/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: Nkari, Source: Xstory
Je me réveille après plusieurs heures d’un sommeil réparateur. C’est toujours autant le bordel dans le cabinet du docteur Lieberman. Que ça soit une des salles de repos ou son bureau n’y change pas grand-chose. Et puis, c’est quoi ces énormes traces de moisissures qui infestent les moindres recoins de la chambre ? Je ne suis pas sûr que ce soit très hygiénique. Enfin bon, mes plaies ont été pansées et mes blessures guéries.
Une forte odeur de beuh plane dans l’atmosphère de la pièce. Je me tourne sur le côté et découvre sur un autre lit un Sanka fixant le plafond avec un regard perdu, un sourire et un joint aux lèvres.
— Ça y est, tu es à peine remis et tu fumes déjà ?
— Tu sais ce qu’on dit : quand on tombe de cheval, il faut se remettre en selle tout de suite... mais putain, le pov’ cheval, il a pas demandé à être notre esclave... Putain, c’est la merde ma métaphore en fait !
Ça fait plaisir de le voir égal à lui-même. Il a bien failli y passer lui aussi. La bataille a été violente pour nous tous. C’est un miracle que nous n’ayons eu que deux morts chez les chevaliers d’or. Bon, il y en a eu bien d’autres chez les chevaliers d’argent et de bronze, mais eux, ils comptent quasiment pour du beurre.
— Où est le doc ? interrogé-je Sanka.
— Avec Amalia. Elle aussi s’est remise rapidement en selle, si tu vois ce que je veux dire…
— Oui, oui, je vois très bien… Mais je croyais qu’il ne pouvait plus après une malédiction d’Hypolita : il a perdu certains de ...
... ses attributs.
— Et alors ? Il y a plein de moyens de contenter une femme !
Ce n’est pas faux. Connaissant Amalia, elle n’est pas prête à le lâcher. Je ne vais donc pas attendre d’avoir son autorisation avant de quitter les lieux. Je me considère comme guéri. Je me redresse, cherche des yeux partout la boîte de mon armure. Merde ! Elle a disparu.
— Ah oui, j’oubliais ! La Vierge est passée et a embarqué ton armure pour la réparer…
— Elle va bien, alors ? A-t-elle dit quelque chose de particulier ?
— Ouais, elle t’a traité de sombre merde de lève-tard parce que tu n’étais pas encore sur pied.
— Putain, elle exagère ! Sombre merde ? Après tout ce temps, je crois bien que je mérite plus d’égards de sa part.
— Ouais, enfin, ce n’est pas exactement ce qu’elle a dit, mais c’était l’idée. Elle y a tout de même mis plus de gants. Enfin bref, je lui ai dit « Déstresse, woman, y’a pas l’feu au lac. » Je lui ai proposé un joint. Elle m’a envoyé balader, m’a traité de feignasse, de drogué décadent – là, je ne paraphrase pas – et s’est tirée avec ton armure.
Quoi qu’il en soit, il est temps d’aller la rejoindre avant qu’elle ne me le reproche. Mais avant de partir, j’ai encore quelqu’un à voir. Je sors de la chambre et emprunte un couloir afin de me diriger vers l’aile réservée aux populations les plus pauvres. Pas difficile à la trouver : il suffit d’aller vers où les moisissures sont de plus en plus fournies.
Voilà, j’entre dans la « salle de repos » des plus ...