COLLECTION ÉCHANGISME. Ma fille me dévergonde. Saison IV (12/13) - Histoires de Sexe

COLLECTION ÉCHANGISME. Ma fille me dévergonde. Saison IV (12/13)

Un TGV.

Ma vie est devenue un TGV.

Je devrais plutôt dire que mon obsession du sexe est devenue un TGV lancé à pleine vitesse sur les rails de la luxure.

Je suis assise dans ma cuisine, une tasse de café en main face à ma fille qui m’avoue avoir arrêté ses études pour se lancer dans la vente de ses charmes.

Ce petit être frêle né avant termine ayant risqué de mourir dix fois, cela est-il possible.

Je l’ai veillé pendant des jours jusqu’à ce qu’elle devienne cette fringante jeune fille, qui je m’en aperçois, a choisi un style de vie bien différent de la mienne.

À bien y regarder, elle se fait baiser pour de l’argent alors que moi hier, je l’ai fait pour une coupe de champagne.

Je pose ma tasse, je me lève et la prends dans mes bras.

En entendant ces propos je me rends compte que mon mari a l’esprit plus ouvert que le mien envers elle.

Je me revois lui talquant les fesses alors que si un de ses clients lui demande que ce soit elle qui le talc avant de lui mettre ses couches, elle le fera moyennant finance.

Un soir, j’ai vu une émission sur ce genre de personne et des pratiques qui sont les leurs.

Refusant de vieillir, souvent attachés à leur mère de façon viscérale, ils nous montraient le bas du corps d’hommes de grand âge aimant ces pratiques.

Une chose est sûre, ma résolution de rester sage samedi commence à s’amenuiser.

Devenant même inexistante.

Quelle valeur ont les résolutions quand on vous a rendu accro au sexe ?

Demain, ...

... Yves est de retour, je vais être obligé de restreindre mes bas instincts que ma fille m’a appris à découvrir.

Pourquoi « bas instincts » ?

Certainement parce qu’ils se situent au bas de nos corps ou à la création votre père par ses spermatozoïdes vous a fourni un sexe capable de jouir sans envie de procréation.

C’est en cela que nous nous différons du règne animal.

C’est avec envie que le taxi nous dépose devant le restaurant où nos amis Éliane et Alain nous attendent à une table qu’ils ont réservée.

Ai-je la même tête de femme comblée qu’elle ?

Certainement, mais dès qu’il me voit c’est des pluies de compliments qui s’abattent sur moi ?

• Solange, c’est incroyable, justement j’en parlais à Alain en me préparant ce soir.

Je voulais te proposer de venir chez ma modiste pour qu’elle te confectionne des robes à la hauteur de la beauté d’une femme ayant la quarantaine.

Bravo Julie d’être arrivé à ce joli résultat.

Éliane me fait un clin d’œil, sa modiste, elle me l’a fait connaître avec tous les plaisirs l’entourant.

• Détrompe-toi, j’ignore qui est à la base de sa transformation vestimentaire.

Je suis seulement à l’origine de l’avoir emmené au club où elle a fait votre connaissance.

Si tu es persuasive, tu arriveras peut-être à la faire parler.

Si vous aviez vu la tête qu’elle avait ce matin lorsqu’elle est rentrée, même dans mes moments de grande débauche, j’ai toujours présenté une figure honorable.

Un restant de pudeur me fait rester ...