Résultats et entraînement - Histoires de Sexe

Résultats et entraînement

... sourire à Estelle en l’entraînant à mes côtés dans les couloirs.

Elle me lança un nouveau regard interrogateur.

— On va pas se faire chier à sucer un bout de plastique, quand même… poursuivis-je.

Elle sourit à son tour en me répondant :

— T’es un peu salope, toi… Et tu comptes trouver un mec où ?
— J’sais pas. On va voir au restau ? Y avait des serveurs qu’avaient l’air sympa, tout à l’heure… À nous deux, on devrait bien pouvoir en ramener un…

Nous descendîmes d’un étage et marchâmes jusqu’à l’entrée du restaurant. Il était apparemment vide. On entra. Dans un coin de la salle, deux femmes terminaient apparemment un service de nettoyage. Nous regardâmes de l’autre côté, vers les cuisines. Trois types, portant un tablier blanc, étaient attablés et savouraient un café en discutant. Il y avait un gros moustachu d’au moins cinquante ans qu’avait un truc blanc sur la tête et deux plus jeunes.

— Le restaurant est fermé ! beugla le gros sans même nous regarder.

Mais les deux jeunes nous contemplèrent avec un très net intérêt.

— On prend lequel ? demandai-je tout bas à Estelle.
— Celui de gauche ? Il a l’air un peu mieux, non ?
— Allez, c’est parti.

Estelle respira à fond et se cambra tant qu’elle pouvait. On s’approcha ; j’arborai un air infortuné et suppliant et, en regardant le sujet de notre choix, demandai :

— Excusez-moi, mais nous avons vraiment besoin d’aide, vous pouvez venir, s’il vous plaît ?
— Ah ouais ! Grave ! fit-il furieusement, en ...

... fixant la poitrine de ma compagne.
— Euh… je peux venir aussi, si vous voulez ? proposa aimablement l’autre jeune homme.

Tandis que, pour une raison indéterminée, le gros levait les bras au ciel en soupirant, Estelle et moi nous regardâmes, indécises. Je la questionnai du regard. Elle haussa presque imperceptiblement les épaules en écarquillant vaguement les yeux.

— On reviendra vous chercher si on s’en sort pas… déclarai-je finalement au second.

Estelle se retint de pouffer, pinçant excessivement ses lèvres.

— C’est bizarre ce plan ! dit l’autre au père dodu, tandis qu’on s’éloignait déjà, prenant chacune par le bras le jeune homme qui s’était levé et souriait maintenant béatement.

On reprit le chemin de ma loge.

— Qu’est-ce qui ne va pas ? nous demanda le garçon quand nous fûmes sortis du restaurant.

Il était brun, assez grand et apparemment pas trop mal foutu sous son pauvre tablier blanc. Son visage, bien que relativement quelconque, était plutôt agréable.

— C’est pour un exercice… lui dis-je.
— Un exercice ? reprit-il sans comprendre.
— Oui, une répétition… ajouta Estelle en rigolant.

Ses yeux s’écarquillèrent soudain en changeant d’expression et il nous considéra l’une après l’autre avec un regard avide.

— Tu veux bien nous aider ? lui demandai-je mielleusement en lui mettant la main aux fesses.
— Râââaaaaahhh ! fut sa seule réponse.

On revint devant ma loge, je recomposai le code et nous entrâmes. Et nous découvrîmes avec stupéfaction ...