1. Plan foireux


    Datte: 17/12/2021, Catégories: fh, jeunes, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme Humour Auteur: Samuel, Source: Revebebe

    ... deux habillées et souriantes comme des premières communiantes.
    
    Quelque temps plus tard, je rencontrai par hasard Florence. Elle me parla de ma compagne avec un sourire énigmatique. Elle me dit qu’Alina était un peu perdue, mais qu’il ne fallait pas que je perde espoir. C’est une période comme en ont toutes les femmes, m’a-t-elle dit en me quittant avec un bisou qui semblait être de réconfort. Je me demandais de quel espoir il s’agissait, si elle était d’accord pour venir baiser à la maison, et surtout dans quelle mesure Alina n’était pas en train de virer sa cuti et de prendre une orientation définitivement homosexuelle. Il fallait vraiment en parler au plus vite. C’est vrai aussi que je la sentais moins disponible pour faire l’amour ; en tout cas, ce n’était plus jamais elle qui proposait qu’on passe au lit.
    
    La discussion fut difficile. Elle était sur la défensive : « C’est une idée à toi, ou non ? Alors ? Non, je n’ai pas envie d’arrêter maintenant, ne serait-ce que par délicatesse pour Florence. Mais toi et la délicatesse, ça fait deux. » Elle m’assura cependant qu’elle n’avait aucune envie de devenir lesbienne. Pour elle, c’était juste une passade fantasmatique. Et puis, un jour, je me trouve à déjeuner avec Myriam. Tout le monde la connaît à la fac, parce qu’elle est homo et qu’elle ne s’en cache pas. Et comme il ne peut y avoir d’ambiguïté sexuelle avec elle quand on est un garçon, nous sommes très complices. Je lui explique mon problème. Elle se met à rire en me ...
    ... disant que jamais Alina ne pourrait coucher avec une femme. C’est absolument impossible, rédhibitoire. Elle déteste le corps féminin à un point que c’en est pathologique. Elle ferait peut-être plus facilement l’amour avec un doberman. « Je le sais, parce qu’un soir que j’étais dans les bras d’une cousine. Elle est entrée pour prendre des cours et elle a eu une véritable crise de nerfs en nous voyant. Elle hurlait : « Habillez-vous ! Habillez-vous ! Ça me dégoûte ! » Par la suite, nous avons parlé et elle m’a expliqué que cela venait de son enfance, quand sa sœur aînée se croyait autorisée à la peloter des heures durant dans leur lit commun. C’est pour te dire… »
    
    Je sortis du restaurant universitaire avec l’impression bizarre d’avoir provoqué un tel changement chez ma compagne qu’elle devait en être traumatisée. Je pensais aussi que Myriam se sentait un peu trop sûre d’elle. Certes, elle faisait des études de psychologie, mais justement elle devait vouloir continuer sa formation à mes dépens. Pourtant, un doute s’installa bien évidemment et je décidai de suivre Alina lors de sa prochaine sortie. Ça ne se fait pas, c’est entendu, mais j’en avais justement trop ou pas assez entendu. Elle avait un nouveau rendez-vous le jeudi suivant. Je la laissai partir tranquillement après son bisou rituel. J’attendis trois minutes et je descendis à mon tour. Je me suis rendu compte très vite qu’elle allait bien chez Florence. Je connaissais bien cet appartement puisque son frère y habitait ...