1. Un vrai coup de foudre (9)


    Datte: 17/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Quinto93, Source: Xstory

    Neuf mois, neuf mois. C’est le temps qu’il faut pour devenir mère. Lorsque j’ai appris que j’étais enceinte, ce fut fabuleux (tout comme la partie de jambes en l’air qui a suivi). Je n’avais jamais eu de pensées maternelles, étant petite, je n’étais pas de ces petites filles à vouloir un prince charmant, un grand mariage, une grande maison et plein de gamins jouant dans le jardin. Mais quand nous nous sommes mariés, l’idée d’avoir un enfant, même l’envie d’avoir un enfant est arrivée. Enfin, je dirais plus qu’elle a jailli de nulle part, comme pour le mariage. Je n’ai jamais cru au coup de foudre, au grand amour. Avant Lorenzo, je n’avais jamais aimé véritablement un homme. Après mon entrée dans la sexualité, lorsque j’étais en première (et avec un crétin de ma classe de première avec qui je sortais, je croyais être amoureuse de lui, mais finalement, ce n’était qu’une petite amourette sans aucune utilité. Enfin sauf celle de me faire embrocher par son petit sexe, faisant de moi une femme) je me suis mise à suivre ma meilleure amie Clémentine qui baisait avec tout ce qu’elle trouvait.
    
    Même avec les mecs qui ne lui plaisaient pas forcément. Je n’arrivais pas à tomber amoureuse, à trouver celui qui me ferait chavirer. Je me suis mise à penser que j’étais faite que pour baiser, comme Clémentine, au moins ma chatte prendrait du plaisir...
    
    Mais Clem, elle aimait ça, tandis que moi, je me trouvais bizarre dans cette situation. Je ne trouvais pas chaussure à mon pied, même ...
    ... pour le sexe. Pourtant, étant quand même assez jolie, je me faisais draguer (même si c’était à moins grande fréquence que ma chère Clémentine et ses énormes seins qui attiraient plus l’attention que moi) et par des beaux mecs. Mais j’avais du mal à franchir le pas. Les quelques hommes avec qui je couchais me décevaient, autant au lit que dans leur comportement. Il y en a un qui m’avait vraiment marquée. C’était un Sénégalais, je ne me rappelle plus son nom. Il avait déjà baisé ma meilleure amie qui me poussa à coucher avec lui, car il en avait une très grosse. Résultat, je me suis fait casser en deux par son membre de vingt-cinq centimètres. Il était là pour me déglinguer, et il l’a fait. Il m’a tiré les cheveux, claqué les fesses et éjaculé sur mes fesses (il voulait me souiller le visage, mais j’avais refusé) en m’insultant de grosse salope.
    
    Bref, pas la meilleure baise de ma vie. Je n’avais pas apprécié ce moment et il l’avait remarqué. Quand je lui ai dit que j’attendais plus de respect et de douceur de sa part, il m’avait répondu surpris « pourtant, les nanas qui viennent dans ce club, c’est pour se faire défoncer. T’es la première que je ramène chez moi, qui voulait du romantisme ». Ces paroles m’avaient marquée. Elle prouvait que je n’étais pas faite pour des coups d’un soir, pour suivre Clémentine dans sa sexualité débridée. Je me suis mise à attendre, en couchant à droite à gauche quand j’étais vraiment en manque (et à l’époque, j’étais beaucoup moins gourmande que ...
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