Il Professore
Datte: 12/12/2021,
Catégories:
fh,
hplusag,
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campagne,
amour,
fsoumise,
Oral
pénétratio,
hdanus,
portrait,
enfamille,
Auteur: Roy Suffer, Source: Revebebe
... verres déjà couverts de buée. Elle prit le sien et le porta à son front, sur son ventre et entre ses seins, le faisant doucement rouler sur sa peau. Puis elle le but d’un trait à grandes gorgées.
— Ah ! Ça fait du bien…
— En veux-tu un autre ?
— Non merci, je ne veux pas me noyer, je ne serais plus bonne à rien si je bois trop et trop frais. Je voudrais finir ce soir et j’y suis presque.
— Tu travailles comme un forçat, va doucement.
— Non, la saison est déjà bien avancée, mais je peux encore planter des tomates, des salades, des poivrons, des courgettes, semer du persil et du basilic.
— Tout ça ?
— Oui, ça viendra un peu tard, en août, mais tant pis, c’est la première année. À l’automne, je planterai du thym et du romarin, de la sauge pour le veau et de l’origan pour les pizzas.
— Tu as tout prévu.
— Tout, non. Mais je sais ce qui est bon et dont on a besoin. Ce serait bien de pouvoir aussi planter des arbres fruitiers, plutôt que de garder cette pelouse vide qui brûle en été…
— C’est une très bonne idée.
— C’est vrai ? Vous voulez bien ? Chouette ! Un arbre de chaque fruit pour commencer : cerisier, pêcher, abricotier, prunier, poirier, pommier. Et après on verra.
— Je te donne carte blanche, petite jardinière. À plus tard.
Le jardin, c’est son truc, pas le mien. Mais voilà qui va l’occuper à longueur d’année, et c’est bien ainsi. Ce soir, il faut que je parle à Ugo. Il ne lui manque plus qu’une chose, quelques bons coups de queue ! pensa l’universitaire. ...
... Il referma fenêtre et voilage, jeta un dernier coup d’œil à cette envoûtante silhouette qui avait repris son ouvrage et alla se mettre à l’aise, pieds nus, vieux pantalon et chemisette légère.
Quand il entendit s’agiter au-dessus de sa tête, il monta toquer à la porte de son fils.
— Ugo ! Descends une minute, il faut que je te parle…
Le jeune homme frappa à son tour cinq minutes plus tard, attendant sagement qu’on lui ouvre. Il était comme ça, Ugo, élevé par sa mère dans le respect des adultes, dans sa tête il n’en était et n’en serait jamais un. Beau et bien bâti, il semblait parfaitement normal à première vue. Ce n’est qu’en observant son comportement, sa gaucherie enfantine décalée, qu’on pouvait s’apercevoir que dans cette jolie tête brune tout n’était pas en place. Il suivit son père dans son bureau, un mauvais signe pour lui. Il y avait subi si souvent des remontrances.
— Assieds-toi et détends-toi. Je veux juste te parler. Tu veux boire quelque chose, demanda Giancarlo en se servant un whisky ?
— Non, P’pa, tu sais, c’est le matin pour moi. Je viens juste de prendre mon café…
— Ah oui, c’est vrai. Un peu de vin doux, peut-être ?
— Si… si tu veux…
— Ugo, je te félicite. Tu fais beaucoup d’efforts, tu travailles dur pour faire vivre ton couple. C’est bien.
— Merci P’pa, répondit le garçon soudain souriant et relâché. Je vais avoir une bonne prime ce mois-ci.
— Tant mieux. Et avec Paolina, ça se passe comment ?
— Oh bien, elle est très gentille. J’essaye ...