Dizygotes jusqu'au bout_2
Datte: 10/12/2021,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Briard, Source: Hds
Les deux heures trente du trajet en voiture passèrent assez vite pour tous les deux. Solène parla de sa jeunesse, de ses parents, avocats tous les deux, qui l’avaient élevée dans le respect de la religion et des valeurs chrétiennes. Des différentes écoles qu’elle avait fréquentées et de l’université parisienne où elle avait suivi un cursus de langues et fait la connaissance d’Axelina lors d’un tournage, à l’intérieur de l’amphithéâtre où elle avait été choisie comme figurante pour deux-trois scènes sans le moindre dialogue. L’actrice l’avait prise sous son aile, voyant l’intérêt et l’attirance qu’elle montrait pour le métier de comédienne d’une part, mais aussi, d’autre part, découvrant l’extrême naïveté de cette oie blanche. Elles étaient restées en contact et c’est presque sans surprise qu’un beau matin elle avait reçu un appel d’Axelina lui proposant de venir sur le tournage de son dernier film et découvrir la vie d’artiste de l’intérieur. Le metteur en scène recherchait une jeunette de vingt ans pour remplacer le second rôle féminin qui s’était tordue la cheville lors d’une scène en extérieur. Solène avait tenté sa chance et avait été retenue.
Elle en était à lui poser les premières questions sur sa jeunesse qu’ils étaient déjà arrivés. Elle avait réservé une table chez Alice et ses merveilles, sans doute le restaurant le plus célèbre d’Avignon, et tenu par une amie de ses parents. Le déjeuner fut joyeux et ensoleillé. Ils prirent ensuite le temps de visiter l’église ...
... Saint Didier du quatorzième siècle et de style gothique, puis le musée Angladon, hôtel particulier du dix-huitième siècle qui exposait une artiste locale célèbre et, de nouveau, amie de la famille.
Ils passèrent un tendre moment au théâtre de l’Étincelle où une troupe jouait une pièce irrésistible de Feydeau, l’hôtel du Libre Échange.
Le temps passant, Solène annonça à Julien qu’il était l’heure de se rendre chez ses parents.
Julien découvrit une superbe bastide du dix-huitième siècle, dans un petit écrin d’un hectare de verdure. L’édifice en pierres de taille était vraiment imposant et proposait un charme bourgeois et discret. La façade, couverte de lierre était exposée en pleine lumière. Un maître d’hôtel cinquantenaire les accueillit et s’occupa des maigres bagages.
« Bonjour mademoiselle Solène, j’espère que vous avez fait bon voyage. »
« Excellent Hector. Voici mon ami Julien ? C’est un très bon conducteur et je n’ai pas vu le temps passer. »
« Vos parents lui ont réservé la chambre bleue. »
« Très bien. Montez-lui ses bagages voulez-vous ? »
Il suivit la jeune fille qui le fit entrer dans un vaste hall d’où ils entrèrent dans un immense salon avec une énorme cheminée et un canapé en « U » faisant bien une dizaine de mètres de longueur totale. Les parents de Solène se levèrent et vinrent à leur rencontre. La maman pris sa fille dans ses bras.
« Bonjour ma chérie, qu’elle heureuse surprise tu nous as fait en venant pour le week-end. Cela fait si ...