1. Bureau 17. Une nouvelle vie au Japon (1)


    Datte: 09/12/2021, Catégories: Hétéro Auteur: caribonex, Source: Xstory

    ... l’usine. Le bureau vide m’attend et cela sans doute depuis longtemps au vu de la poussière accumulée. Néanmoins après un bon nettoyage l’ordinateur même ancien fonctionne parfaitement et je peux me connecter au réseau interne. Aucun dossier ne m’est affecté et je commence donc à regarder autour de moi croisant souvent les regards des quatre femmes qui semblent avoir tout aussi peu à faire. Il est clair que tout le monde est sur la défensive, jouant l’attentisme avant de savoir comment cela va tourner.
    
    La journée va se dérouler dans la même atmosphère feutrée, comme si tout le monde s’observait, me laissant parfois l’impression qu’elles partagent un secret.
    
    La semaine se déroule lentement et j’ai tout le temps du monde pour enregistrer tous les détails de la pièce, son ameublement désuet très typé années 70, sa grande fenêtre qui donne sur la jolie banlieue d’Osaka ( oui j’enjolive un peu ). Nous n’avons vraiment rien à faire aussi je potasse mes cours de japonais et surfe sur Wikipedia a l’instar des quatre cavalières comme je les ai baptisées.
    
    J’ai amené quelques chocolats un matin, quelques fleurs de la terrasse au dessus de mon petit logis de banlieue un autre et, lentement l’atmosphère se réchauffe, elles semblent comprendre que je ne suis pas un surveillant infiltré mais un même naufragé d’entreprise mis au placard.
    
    Ceci dit pour l’instant je ne m’en plains pas du tout. J’ai toujours aimé et me cultiver et avec wiki je suis gâté. Cela ne m’empêche pas de ...
    ... noter certaines choses…
    
    Ainsi j’ai parfois noté l’absence de Naori ( la plus âgée) celle d’ Okani ( la cheffe) et de Takao et de Nakomi les deux plus jeunes toujours parties ensembles, et je me pose des questions car par deux fois elles étaient à nouveau à leur poste alors que je ne les avais pas croisées dehors. Je me mue en détective et reprenant les grands principes holmesiens je découvre une fine rainure dans le mur qui me fait comprendre qu’il y a la une porte dérobée si bien réalisée qu’elle en est presque invisible. Le fait que j’apprenne dans nos conversations ( car oui, nous commençons franchement à discuter) que la pièce était à l’origine le bureau d’accueil d’un directeur du vieux bâtiment me confirme ma déduction. Néanmoins, je n’essaye pas d’ouvrir cette porte mystérieuse, préférant m’intégrer, l’homme restant un animal social , laissons le temps aux interactions de se faire.
    
    Et celles-ci se font puisque des sourires m’accueillent désormais chaque matin et que nos conversations se font bien plus longues, bien plus détendues. Vient le jour où Okani me sourit enfin et c’est comme si elle avait donné un blanc seing aux autres . Convaincues de mon ouverture d’esprit, Takao et Nakomi ne se cachent plus pour se toucher, se serrer l’une contre l’autre à la grande joie de Naori qui visiblement aime les observer. Okani si elle ne dédaigne pas les regarder en souriant, discute de plus en plus longtemps avec moi. Mes attentions si elles sont envers les quatre comportent ...
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