1. Je la manipule pour la posséder (3)


    Datte: 06/12/2021, Catégories: Inceste / Tabou Auteur: Désolation, Source: Xstory

    ... n’apprécie pas.
    
    J’appuyais sur la touche envoyer. Puis posai le téléphone. J’entendis à distance des sanglots étouffés. J’eus un peu de peine, puis je m’endormis sous la mélopée des pleurs de Juliette.
    
    Je fus réveillé en fracas par un hurlement semblant provenir des tréfonds de la terre. Ce cri venait de la salle de bain, mon père avait trouvé la serviette. Il plongea vers la chambre de ma sœur avec le pas lourd et menaçant. Puis dans une brutalité, ouvrit la porte et vociféra sur ma sœur. Je ne compris pas tout, mais le ton était orageux. Ma sœur n’eut pas le temps de répondre, je pense qu’elle était sidérée. Mon père quitta ensuite la chambre sans demander autre chose.
    
    J’attendis 9 heures puis descendis. Mes parents n’étaient pas là et quelques toussotements m’apprirent que ma sœur était restée à la maison au lieu d’aller à la fac. Sans internet ni Facebook, elle ne pourrait pas avoir de nouvelles de l’extérieur. J’avalais mon petit-déjeuner puis me préparai à la deuxième partie de mon plan. Jusqu’à présent, je n’avais fait que des petits pièges, mais je ne m’étais pas impliqué. Or, le livre de psychologie que j’avais lu m’avait appris des choses des arcanes de la manipulation. C’était à mon tour de jouer.
    
    Je préparais sur un plateau un petit-déjeuner parfait. Un bol de lait chaud avec du miel, des tartines de nutella, des kiwis coupés et épluchés et même un grand verre de jus d’orange pressé à la main. Je n’avais jamais fait une telle œuvre, le plateau ...
    ... ressemblait à un repas de publicité vantant les mérites d’une célèbre pâte à tartiner. Puis je montai ce plateau en direction de la chambre de ma sœur. Je toquai à sa porte. Pas de réponse. J’entrai alors. Je fus accueilli par un :
    
    — Mais putain, personne t’a dit d’entrer, je crois ! Si je réponds pas, c’est pour que tu rentres gros con !
    
    Elle était sur son lit, j’allumai la lumière. Elle avait les yeux rougis et était enroulée dans sa couette. Je posai le plateau qu’elle n’avait pas vu jusqu’alors sur son bureau. Puis je lui lançai :
    
    — Je t’ai entendu tousser toute la nuit, alors je me suis dit que ce serait sympa de te préparer ton petit-déjeuner, mais comme d’habitude, ça ne te va jamais ! J’ai toujours été là pour toi, et pour quoi ? Rien ne va jamais ! Tu vas finir ta vie toute seule ! Maintenant, ne t’inquiète pas, le gros con te laisse tranquille.
    
    Je quittai sa chambre et tentai d’essayer d’éviter de rire. Il fallait dire que j’avais passé la nuit à imaginer ce moment, et mon texte. Je savais qu’elle réagirait de cette façon, sans voir le plateau dans le noir. Désormais, elle se sentirait stupide d’avoir réagi comme ça. Je retournais dans ma chambre et m’allongeai sur mon lit. J’avais joué ma partition, maintenant il fallait voir ce qui allait se produire. C’était à elle de venir vers moi désormais. Il fallait juste qu’elle fasse un pas pour que le plan puisse continuer.
    
    Je me demandais ce que j’aurais pu accomplir dans la vie si je faisais à chaque fois preuve ...