Panne d'ordinateur (2) - Histoires de Sexe

Panne d'ordinateur (2)

Jérôme rouge de honte, le billet à la main, ne savait quelle posture prendre. Cette situation plus que gênante avait pourtant un côté indéfinissable. Il se sentait comme la proie hypnotisée par son prédateur. Par réflexe, il venait de ramener ses bras de manière à en dissimuler le plus possible. François, qui était visiblement amusé par la situation ne le quittait pas des yeux.

— Non ! n’essaie pas de te cacher. Je veux tout voir, même si tu m’en as beaucoup montré. Hahaha ! En plus, tu fais comme les filles, j’aime beaucoup. Je dois cependant dire que j’aime ce que je vois. C’est surprenant de voir à quel point c’est bien équilibré tout ça,

Il venait de parler avec douceur, mais le ton de commandement incita Jérôme à écarter les bras. Nu, face au regard inquisiteur il frissonna.

— Je, je... voudrais bien pourvoir m’habiller.

— Hoho ! Plus tard peut-être, pour l’instant je profite du spectacle. Tu as un joli corps, fin, élancé, avec de jolies formes. Tu n’as pratiquement pas de poils, ce qui est excellent. Tes fesses sont parfaites, tes nichons sont jolis et tu as une petite nouille tout aussi jolie. Mais je ne vois pas...

— Mais..., je ne suis pas homo, je ne suis pas une fille, arrête ce petit jeu, ce n’est pas drôle.

Il venait de répondre d’une voix mal assurée, le regard de François l’intimidait et il n’osait plus faire un mouvement. Il frissonna à nouveau, ce qu’il venait d’entendre faisait écho avec des phrases entendues dans le passé. C’était comme ...

... si ses ex-copines venaient lui parler et insistaient sur ces détails qui souvent l’embarrassaient. Oui, sa stature, son corps longiligne, la forme de son visage avaient souvent été évoqués. L’une après l’autre, elles l’avaient quitté parce qu’elles s’étaient lassées de jouer à la poupée. Il était déstabilisé et il dut faire un effort pour pouvoir s’exprimer.

— François, voici ton argent, prends-le et va-t’en.

C’était la première fois qu’il prononçait le prénom de son visiteur. Sans avoir avancé, il tendait le billet en agitant la main pour qu’il y ait une réaction. Le dos appuyé au dossier, son visiteur le regardait en souriant sans répondre. Le silence s’éternisa presque une minute et Jérôme gardait la pose, sa main en avant.

— Non mon ami, je ne suis pas pressé de m’en aller. Maintenant, approche-toi et donne-moi mon blé.

— Heu..., d’accord je vais d’abord récupérer ma serviette.

— NON ! Tu restes dans cette tenue, tu es trop jolie pour que l’on cache tout ça.

Jérôme ne comprenait pas pourquoi il se contentait d’obéir à chacun des ordres. Il y avait quelque chose dans la voix de son visiteur qui le subjuguait. Toujours assis et détendu, en souriant, il lui imposait sa volonté. La honte était toujours là et pourtant depuis quelques minutes Jérôme ressentait un certain plaisir à être nu, exposé au regard d’un étranger. Même avec une femme, il n’avait pas connu ce genre de situation. Le regard de François le faisait frissonner, sa voix pouvait le tétaniser, ...