Amants - Histoires de Sexe

Amants

... nous regarde, puis finalement se déshabille direct devant nous (on est tous naturistes dans la famille). C’est encore une très belle femme, elle a une poitrine énorme (sans doute pour ça que je suis pas « seins »), une toison blonde bouclée très fournie, et un désormais large derrière. Cette Vénus saute dans la piscine. Fafa est muette, mais ma mère vient lui taper la bise à poil, normal quoi, pas question que mon amante se défile ! Elle nous regarde.

— Je suis contente que vous vous soyez décoincés tous les deux, avec ton père, on commençait à s’inquiéter !
— Eh bééé, merci ! (On lui répond à l’unisson, très bébêtes).
— Vous oubliez un truc les gosses : quand on avait votre âge, c’était les années 70, la révolution sexuelle ça vous parle ?
— Oui, un peu.
— Donc voilà, vous prenez pas la tête.
— (Fafa) Oui, mais mes parents… pas un mot s’il vous plaît, hein ?
— Ben quoi ? Ce que vous faîtes, c’est pas mes oignons ni les leurs non plus.
— Ils sont pas aussi cools que vous, s’ils l’apprennent, eh bé, ils vont me tuer…
— T’as aucune raison d’être inquiète ! (lui dit-elle en lui prenant solennellement les mains)
— Il faut que j’y aille, je suis déjà à la bourre, merci Dany !

Elles se prennent dans les bras, se font la bise. Leurs poitrines se touchent, mais c’est pas du tout sexuel. Puis mon amante vient me faire un beau smack ...

... sur la bouche. En remontant par l’échelle, ma mère remarque son absence de poils, puis regarde mon entrejambe. Ça me gêne, je mets une main devant.

— Toi aussi, mon fils ?
— Maman…
— Réponds à ta mère ! Toi aussi tu t’es rasé ?
— … Oui.
— Et c’est bon quand vous baisez ?
— Mamaan !

Elle se marre. En fait c’est la première fois qu’on se parle entre adultes, ça fait bizarre. Je sors aussi me sécher, on va se rhabiller ensemble avec Fabienne, penauds comme des gosses qui se sont fait chopper faisant des bêtises.

— T’appelles quand tu veux, Fafa, tu connais mes numéros.
— J’ai des trucs à faire cette semaine, je te garantis rien.
— Mais j’ai envie qu’on sorte en boîte samedi, ça me manque.
— Entendu. Parles-en à Steph.
— File !

Elle rigole, me fait un smack, mais j’ai envie de sa bouche. Donc petite galoche. Je rebande, ça y est, de nouveau j’ai envie d’elle. Notamment de combler sa petite frustration côté pile.

— Ça te dit une prolongation ? (Je glisse une main entre ses fesses et appuie sur son anus)
— Trooop tard, et c’est ta faute. La prochaine fois ?
— Je sais pas, hein.
— Bon, faut que je me trouve une autre bite pour remplir mon petit cul alors !

Et elle file en chaloupant, sûre que mes yeux sont fixés sur son derrière comme un missile à visée infrarouge.

Comme un couillon, je pense à Top Gun.

À suivre…