1. Une autre vie commence. (18)


    Datte: 20/11/2021, Catégories: Hétéro Auteur: Faunus, Source: Xstory

    Avant de se rendre au restaurant, Charles avait pris le temps de passer un petit coup de fil à Josiane, pour la tenir informée et de prendre quelques nouvelles. Une fois attablé en face de son ami Samuel, il se dit que cette amitié était solide. Cette coupure pour le repas allait être l’occasion d’en apprendre un peu plus sur ce qui avait été décidé en haut lieu.
    
    — Bien, maintenant que les commandes ont été passées, nous allons avoir le loisir d’échanger. Je dois dire que, bien que je ne sois pas un fan des ragots...
    
    — Ha ha ha ! Mon petit vieux, je ne sais rien d’émoustillant ni de croustillant.
    
    — Allez ! Ne joue donc pas l’homme mystère. Si j’en crois ce que m’a dit Marianne tout à l’heure, la direction veut m’envoyer aux USA. Ce qui m’étonne, juste un peu, c’est qu’ils aient réussi à déboulonner l’indéboulonnable Jules.
    
    Il dévisageait Samuel à la recherche de petits signes. Son ami le regardait en souriant et tardait à répondre. Au moment où il s’apprêtait à parler le serveur, poussant une desserte se présenta pour les servir. Comme s’il appréciait ce délai supplémentaire, son ami lui adressa un clin d’œil. Il lui répondit par un haussement d’épaules tout en lui adressant un sourire.
    
    — Mon vieux Sami, tu es devenu très fort pour faire monter les choses en mayonnaise.
    
    — Hé ha ! Que veux-tu, je n’ai pas si souvent l’occasion de m’amuser un peu.
    
    — Bon, bon, d’accord, tu finiras bien par me raconter. En attendant, je me régale avec ces quenelles. Si je ...
    ... me souviens bien, la dernière fois que nous avons déjeuné ensemble cela remonte à ma période célibataire.
    
    Samuel émit un petit rire avant de faire un signe indiquant à son interlocuteur qu’il se rendait.
    
    — Reste bien assis, je vais te dire pourquoi et comment ils ont eu sa tête...
    
    — Hé ! Je ne suis pas un lecteur fanatique de la presse à scandale, arrête de tourner autour du pot. En ce qui me concerne, ce n’est qu’un sale con.
    
    — Tu te souviens des allusions insultantes et des attitudes malsaines.
    
    — Si tu avais l’intention de m’énerver, hé bien, c’est réussi, bon, maintenant accouche ! J’ai vraiment envie de passer à autre chose. Et surtout, je veux pouvoir apprécier ce repas, ce restaurant est une des meilleures tables lyonnaises.
    
    Tout en se rapprochant de la table Samuel lui fit signe d’en faire autant.
    
    — Hé ! Pourquoi... ?
    
    D’un geste, son ami lui intima de baisser le ton et de se rapprocher. Cela fit sourire Charles qui se plaça dans la même posture. Il se demandait ce qui pouvait l’inciter à prendre autant de précautions, la salle de restaurant était suffisamment bruyante pour couvrir les conversations.
    
    — Ils ont poussé dehors Jules parce qu’il aime un peu trop la viande fraîche.
    
    — Bon ! Ce n’est pas un motif suffisant, ses frasques sont connues de la France entière. Dès qu’il voit un jupon, il essaie de passer la main dessous. Et même si l’on rajoute son attitude insultante envers les femmes, le compte n’y est pas.
    
    — Non ! Tu ne m’as pas ...
«1234...»