Elle : ma muse
Datte: 16/11/2021,
Catégories:
hplusag,
plage,
amour,
cérébral,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
confession,
rencontre,
Auteur: L'artiste, Source: Revebebe
... ses paroles et me laisse bercer par sa voix. Sur quoi devisions-nous déjà ? Ah oui… d’elle…, elle me parlait d’elle ! Elle vendait des fripes dans une petite boutique avant que ce satané virus ne la propulse au chômage. Elle reprit ses études dans l’espoir d’être guide-conférencière et cet été, elle réalise son stage pour valider sa formation au musée de la station, d’où sa présence parmi nous. Elle…, elle…, elle me plaît de plus en plus et les heures s’égrainent telles des secondes en sa compagnie.
La nuit est bien avancée et peu à peu mes convives repartent, je m’en aperçois à peine. Assise à mes côtés, sa main frôle imperceptiblement la mienne au cours de notre discussion. Serait-ce intentionnel ? Je reste immobile, l’air de rien, je savoure innocemment ce moment. Le contact s’affirme pourtant et ses doigts, doux, attentionnés et rassurants, caressent tendrement. Elle rit. Qu’ai-je dit ? Ma timidité naturelle se matérialisant par un rosissement spontané de mes joues semble le déclencheur de son amusement. L’afflux de sang à mes pommettes n’est pas seul à témoigner de mon émoi… Elle n’a pas l’air de s’en être aperçue, ouf !
Me rapprochant, un silence s’installe. Me fixant, son regard s’intensifie et pour la première fois, le mien se hasarde à le soutenir, je n’en mène pas large malgré tout. Restant figé, comme pétrifié, tout mouvement me paraît insurmontable. En définitive, elle prend les devants, l’initiative que j’espérais tant sans en avoir l’audace d’en rêver, et ...
... nos lèvres entrent en contact.
Une attirance ardente, incontrôlable… ! La nécessité de me saouler de son odeur devient irrépressible. En fait, j’ai juste besoin de savourer ses caresses…, simplement lui appartenir inconditionnellement pour son plaisir, son bonheur, son bien-être et le mien. Ragaillardis par ce témoignage de complicité et de désir réciproque, mes mains partent à la découverte de cet être tant chéri et déjà primordial à mon existence. Se faufilant, elles apprivoisent doucement son épiderme qui semble réagir par de légers frissons. Je l’embrasse à nouveau, plus passionnément encore. De frugaux souffles ; des massages langoureux ; ma bouche s’approprie la moindre parcelle de sa peau, la sienne ne démérite pas en m’enveloppant de tendresses. Son corps maintenant totalement dénudé me ravit, je le dévore. Je l’aime, je me donne. Elle s’offre, je la prends. Notre union, intense, s’avère magique…
— Marc ?
— …
— Je ne sais pas à quoi tu rêvais, mais cela m’avait l’air plutôt agréable ! ironise-t-elle en pointant d’un regard coquin la bosse peu discrète qui déforme mon maillot.
— Désolé, je me suis assoupi… ! ânonné-je en masquant maladroitement le signe physiologique incontrôlé et incontestable de mon désir.
Elle me sourit en se levant pour prendre congé, sa main quitte la mienne en créant une sensation froide d’abandon, puis elle rajoute :
— Toujours est-il que j’aimerais vraiment apprendre la voile. Aurais-tu de la place pour me donner quelques cours ...