1. Mon petit jardinier 05.


    Datte: 16/11/2021, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Coquine3618, Source: Hds

    « La biroute est droite mais l’attente est forte » dirait Raffarin, j’ai hâte de lui faire un gros câlin mais je ne me presse pas, faisons preuve de « bravitude « ajouterais Ségolène. Néanmoins « travailleuses travailleurs « il est temps de se mettre au turbin, n’est-ce pas Arlette. Pour ne pas que la fête tourne à la « chienlit « ( De Gaulle, mais ici il n’y en a qu’une mais elle en vaut deux ), mes gestes sont mesurés, mes mains caressent doucement son torse et descendent petit à petit sans jamais frôler la bébête qui monte qui monte, pourtant, je suis obligée à un moment de faire preuve d’un soupçon de « dégagisme « ( à vous de retrouver le personnage politique qui a utiliser les expressions ) afin de déporter temporairement la massue qui camoufle son anfractuosité maternelle.
    
    Écartant la poutre de la main, m’a langue navigue au bord de sa trouée de naissance avant de dévaler au fond et de la trifouiller au cœur. Quel avant-goût des possibilités infinies de ma lécheuse ! Sans compter les multiples bisous de mes babines enflammées. Ce n’est pas de la poudre de perlimpinpin !
    
    Enfin je relâche la tringle, elle oscille sur son axe avant de se stabiliser horizontalement, je visite avec ma bouche chaque côté de son ventre, je prospecte l’élégant relief de ses abdos. Je monte et je descends ma langue sur ses monts raffinés fermes et prometteurs.
    
    En me penchant un peu sur le côté, dans une position abracadabrantesque, j’ai une magnifique vue sur ma future sucette, elle ...
    ... tremble au rythme effréné des battements de son cœur emballé. La peau lustrée et satinée de ce cierge fuligineux m’envoûte, vu de près ce gratte-ciel me paraît encore plus immense, une perle de rosée s’épanche du petit sillon qui culmine à son sommet.
    
    Oh que j’ai soif de m’abreuver à ce monument ! Une pipe, vite une pipe, je résiste de toutes mes forces à cette dernière tentation qui n’est pas celle du Christ mais bien de votre Marion. « Plus c’est long, plus c’est bon « me disait mon grand-père quand j’étais plus jeune, mais je ne pense pas qu’il parlait de la même chose.
    
    Une pipe : quel beau mot de la langue française ! Et je trouve qu’il est encore plus sublime prononcée par une jeune fille qui met tout son cœur et sa tendresse quand elle demande à un garçon : « aimerais-tu que je te fasse une pipe «. Écoutezla voix chaude et sensuelle qui vous propose cette douceur. Au contraire d’une voix grave et impatiente d’un garçon qui formule maladroitement un « tu me fais une pipe » comme si c’était un truc banal, vite expédié, un ordre lourdaud et empoté.
    
    Quand j’entends « pipe » c’est comme un bonbon piquant qui explose dans ma bouche, une sucrerie tendre qui me fait saliver, mon cerveau s’échauffe et me met en effervescence comme un comprimé d’ UPSA plongé dans l’eau. Mais il ne faut pas sauter du train en marche, une pipe, une pipe une vraie de vraie, il faut la savourer jusqu’au bout, recevoir dans sa bouche jusqu’à l’ultime soubresaut du plaisir du garçon, et le ...
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