La Trinité (5)
Datte: 15/11/2021,
Catégories:
Hétéro
Auteur: lecourtmaltais, Source: Xstory
... excitation.
« T’es une vraie bête ! me dit-elle.
— J’étais à deux doigts de l’explosion.
— Tu peux venir en moi, tu sais ? Je prends la pilule.
— Je voulais te faire jouir encore une fois.
— Bonne réponse ! dit-elle en riant. Tiens, on va faire un truc imparable… »
Elle se mit à quatre pattes sur le lit en me présentant sa tendre ouverture. Je replongeai en elle et ce fut le début d’une escalade sonore sauvage. J’attrapai ses hanches, griffait doucement son dos tout en effectuant de profondes pénétrations. Je ne laissai que mon gland au bord de sa fente pour me replonger de plus belle tout au fond de son conduit. Julie poussait des cris de plus en plus rauques en m’encourageant à accélérer la cadence, ce que je fis pour son plus grand plaisir et le mien. C’était intenable.
« Julie ! je vais te remplir ! »
Cette annonce accompagnée de puissants coup de boutoir lui fit perdre le contrôle. Ses ultimes hurlements, poussés alors qu’elle sentait mon sperme arriver par saccade au fond de son ventre, auraient pu faire vibrer le mât de tout son long.
***
ALBAN
Dès la première soirée que Yann a passée en notre compagnie, j’ai eu la prémonition que la carapace de Julie allait enfin se fissurer. Il est jeune, c’est vrai, mais son éducation hors du commun et le fait d’avoir perdu un de ses parents trop tôt en faisaient un cas à part. Je pense que sa grand-mère était aussi pour beaucoup dans la sensibilité qu’il avait montrée face à Julie quand elle lui a ...
... expliqué notre relation. Yann nous avait raconté que la mère de son père avait élevé ce dernier seule, hors mariage, ce qui, en Bretagne dans les années 50, avait dû lui apporter son lot de commérages et d’opprobre. Peut-être que le petit-fils avait développé en réaction une sympathie pour les gens qui usent de leur liberté sexuelle en dehors de la norme du couple hétéro. Dans les jours qui suivirent, j’ai pu vérifier que Yann respectait pleinement celle de Julie. Cette dernière s’offrait tantôt à moi, tantôt à lui. Il paraissait tout à fait heureux dans cette situation et il n’exhibait aucune rancœur envers moi.
Les traversées n’en étaient que plus agréables. Yann avait désormais suffisamment confiance en mes capacités de marin pour s’éclipser dans la cabine avec Julie, qui s’était adaptée aux mouvements du voilier de manière incroyablement rapide. Ce n’était pas mon cas. Je n’étais pas malade sur le pont, mais si je passais trop de temps en bas, le mal de mer revenait, m’interdisant ainsi toute sieste crapuleuse. Julie semblait dans son élément, à la grande joie de Yann qui n’attendait que de pouvoir partager sa passion.
Après une nuit à Port-Navalo, où nous avons pu refaire le plein d’eau et acheter quelques vivres frais, nous sommes enfin arrivés dans le Golfe du Morbihan. J’aurais été complètement perdu sans Yann, dans ce dédale de courants, de bancs et d’îles. Il nous indiqua comment accéder à un mouillage tranquille près de l’île d’Arz. La tranquillité était un ...