Ce que femmes veulent
Datte: 06/08/2018,
Catégories:
fh,
fffh,
extracon,
médical,
enceinte,
amour,
fdomine,
humilié(e),
cérébral,
revede,
massage,
pénétratio,
fsodo,
jeu,
initiatiq,
Auteur: Olaf, Source: Revebebe
... lance un baiser du bout des doigts. Je la vois encore sortir une robe rouge sombre d’une poche latérale du bât, et me cacher définitivement ses charmes en la revêtant. C’est le dernier souvenir que j’aurai d’elle. Dire que je ne sais même pas comment elle s’appelle réellement.
Avec elle s’éloigne probablement le dernier maillon me reliant à Marine. Si elle a bien l’intention de me laisser la revoir, elle m’attendra au Puy-en-Velay. En augmentant un peu ma cadence de marche, je devrais pouvoir y être dans deux à trois jours. Bien sûr, je pourrais tout aussi bien m’y laisser transporter et y arriver ce soir déjà. Mais il me semble important de réaliser ce pèlerinage initiatique de bout en bout selon la tradition. En outre, les prochaines heures de solitude ne seront pas de trop pour mettre un peu d’ordre dans mes pensées, et dans mon cœur. Qui vais-je retrouver en vérité ? Qu’attendons-nous l’un de l’autre ? Quel projet d’avenir pouvons-nous forger après tout ce que nous avons vécu ?
oooOOOooo
J’arrive en vue de la cathédrale sur le coup de midi. Une foule de visiteurs et de pèlerins de toutes sortes vont et viennent aux alentours. Espérant enfin trouver un signe compréhensible de Marine, je commence par faire le tour du sanctuaire. Malheureusement, ni la Vierge noire, ni la Pierre des fièvres, ni les chapelles latérales ne semblent receler de message à mon intention. Fatigué par l’effort des derniers jours, déprimé de me trouver une fois de plus face à une énigme qui ...
... pourrait indiquer que mon voyage est loin d’être terminé, je m’assieds sur un banc et me laisse bercer par les bruits feutrés des visiteurs. Je m’imprègne des jeux de couleurs des vitraux, et fais le vide en moi, pour mieux ressentir ce que ce haut lieu de l’humanité peut donner à qui sait s’y ouvrir.
Flottant entre rêve et réalité, vide de toute volonté, je perçois à peine que quelque chose bouge discrètement sur ma gauche. Je n’y prête d’abord pas vraiment attention, dans la mesure où cela se produit dans une partie de l’église protégée par des grilles. Si mes connaissances de l’édifice sont exactes, il doit s’agir de l’ancienne entrée, comblée il y a plusieurs siècles, puis redécouverte lors de travaux récents, mais non accessible au public.
Je quitte brusquement mon état de semi-léthargie lorsqu’une ombre apparaît entre les barreaux. En regardant plus attentivement qui monte de l’escalier dérobé, je découvre avec stupéfaction la vieille femme aux sangsues, cette fois habillée comme n’importe quelle femme âgée de la région. Elle pose immédiatement un doigt sur sa bouche, pour m’intimer le silence, et me fait signe de la suivre.
J’attends qu’un groupe de touristes se soit éloigné, puis enjambe prestement la barrière et descends l’escalier à la suite de l’étrange messagère. Les marches ne sont pas éclairées et je dois me diriger à tâtons dans l’étroit colimaçon. À peu près deux étages plus bas, la vieille manipule un loquet et ouvre une porte dérobée, au travers de ...